“Quand c’est trop, c’est trop" : comment s’exprime un trop-plein d’émotion ?
Le débordement émotionnel survient lorsque nos émotions atteignent un tel niveau d'intensité qu’on a du mal à y faire face. Ça peut se traduire de différentes manières : pleurs, fou-rire, déréalisation, tremblements… Tout dépend de l’émotion, de son niveau d’intensité et de la personne qui la ressent.
Pour vous donner un petit exemple, je suis sujette à une anxiété assez poussée et quand l’angoisse me prend, je peux perdre la notion de réalité (ou pleurer, le choix est génial, avouez). C’est ce qu’on appelle la déréalisation : j’ai l’impression que je rêve, que ce qui m’entoure n’est plus franchement réel. Pour me sortir de cet état, bien souvent, je m’expose à un mini choc thermique (en allant prendre l’air s’il fait frais dehors, par exemple). Or, j’ai découvert qu’à la salle de sport, le simple fait de me reconcentrer sur le déroulé de mes séries et répétitions de mouvements m’aidait à sortir de ma déréalisation. En bref, le principe même de la musculation m'aide à réguler mes émotions.
Les émotions, c’est naturel, mais lorsqu'elles deviennent écrasantes, elles peuvent avoir un impact négatif sur notre bien-être mental et physique. Il est important de reconnaître les différents degrés et expressions du débordement émotionnel pour mieux comprendre comment y réagir de manière appropriée.