« Donne-moi le temps » d’aimer le sport
À l’inverse de votre ex, peut-être n’avez-vous pas vraiment donné l’occasion au sport de pleinement vous rendre heureux·se. Car oui, une seule séance ne vous permettra pas de ressentir tous les bienfaits d’une pratique sportive régulière, et donc de développer ce petit goût de « reviens-y » tant recherché. Pourtant, lors de cette première séance, il se passe déjà un petit quelque chose, une étincelle, des papillons dans les abdos… Entre le sport et vous, ça semble matcher.
Bon, avant de savourer ce premier shoot d’hormones, on ne vous cache pas qu’il faudra transpirer un peu. Les hormones ne se libèrent qu’une fois passé le cap si difficile des vingt premières minutes (c’est une moyenne, ne mettez pas de chrono, vous risquez d’être déçu·e), celles-là même durant lesquelles vous maudissez sur plusieurs générations cet ami qui vous a conseillé le footing « parce que ça fait un bien fouuuuu ». Vous pestez, jurez, et après vingt minutes de dur labeur sportif, paf ! Ça se débloque, et vous vous surprenez à apprécier l’effort.
« Magique » ? Non, chimique. « Faire bouger ses muscles et son système cardiovasculaire, rien que ça, ça libère déjà des hormones », explique Alexandra Gros. En effet, les signaux de stress envoyés par vos muscles et votre système cardiovasculaire à votre cerveau vont faire réagir ce dernier. « Un stress, ce n’est pas forcément négatif, mais dans le doute, le cerveau va libérer des endorphines pour vous aider à y faire face », continue l’experte, « il se passe d’ailleurs la même chose durant l’accouchement ».
Peut-être vous apprêtez-vous donc à donner naissance à une nouvelle passion sportive…