Minceur, maigreur… De quoi parle-t-on ?
Vous avez certainement déjà entendu parler de l’Indice de Masse Corporelle sous le terme d’IMC. C’est grâce à lui que la communauté scientifique qualifie la corpulence d’un individu.
Le calcul de l’IMC se réalise uniquement via le ratio poids (kg) / taille (m)², indépendamment du sexe de l’individu. L'interprétation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se fait comme suit :
⚬ score inférieur à 18,5 : insuffisance pondérale, ou maigreur ;
⚬ score compris entre 18,5 et 25 : corpulence normale (au regard de l’OMS) ;
⚬ score compris entre 25 et 30 : surpoids ;
⚬ score compris entre 30 et 35 : obésité modérée ;
⚬ score compris entre 35 et 40 : obésité sévère ;
⚬ score supérieur à 40 : obésité massive ou morbide.
Comme tout chiffre, il est à relativiser, comme l’explique Laëtitia « Vous pouvez très bien être mince, en ayant un IMC en dessous de 18,5. Certaines personnes ont des morphologies qui ne sont pas dans les normes définies par l'IMC, sans pour autant être anorexiques. »
Du côté des sportif·ves, on peut se référer aux morphotypes, analysés pour cibler au mieux les programmes de renforcement musculaire. « Il existe trois morphotypes : des profils longilignes qu’on appelle ectomorphes, des profils intermédiaires qui sont dits mésomorphes et les profils plus massifs, qu’on appelle endomorphes. »
Guillaume, coach sportif, explique qu’il est possible d’optimiser son potentiel et de prendre en masse musculaire. « Si vous avez un physique ectomorphe (longiligne), oui la musculation aide à vous sentir mieux, à prendre en volume, à être plus confiant·e. Mais attention à ce que vous voyez sur les réseaux sociaux et à ce qui est imposé par la société. Il y a aussi un travail d’acceptation de soi à réaliser, car comme dans la Fable de La Fontaine, la grenouille ne peut pas devenir aussi grosse que le bœuf ! »
Autrement dit, si vous souhaitez rester dans une approche naturelle, vous pouvez travailler votre silhouette, mais sans vouloir la changer radicalement et brutalement.