L'impact du régime végétarien sur l'empreinte carbone
Réduction de l'empreinte carbone dès la production
Les régimes végétariens ont tendance à avoir une empreinte carbone plus faible que les régimes à base de viande, puisque la production de viande génère bien plus d'émissions de gaz à effet de serre que la production de sources de protéines végétales. « Notre alimentation a des impacts très variables sur l’environnement selon les produits consommés », peut-on ainsi lire sur le site gouvernemental Mon Environnement, « On estime ainsi qu’entre une alimentation « classique » et un régime moins carné, les émissions de gaz à effet de serre passent de 1,6 tonne à 1 tonne de CO2 équivalent par an et par habitant ».
Eh oui, les sources de protéines les moins énergivores pour la planète sont les prot' végétales. Contrairement à ce que l'on peut lire sur internet ou entendre à table au réveillon de Noël, le soja (pour ne prendre que lui) souvent consommé par les personnes végétariennes ou végétaliennes n'est pas la source de protéines la plus néfaste pour la planète. « Il est utilisé dans l’alimentation de nombreux animaux d’élevages (bovins laitiers, avicoles, aquacoles, etc.). Son empreinte est donc intimement liée à la consommation humaine des produits issus de ces élevages », peut-on ainsi lire sur le site de WWF, « L’augmentation de notre consommation de produits animaux a multiplié par quatre la production globale de soja de 1980 à 2020, pour atteindre un volume de près de 350 millions de tonnes. Et la production de soja devrait croître jusqu’à plus de 500 millions de tonnes en 2050. »
En abandonnant la viande pour une alimentation végétarienne, vous réduisez donc votre consommation indirecte de soja. Mais ça ne s'arrête pas là !
Utilisation des ressources
La production de viande nécessite plus de terres, d'eau et d'autres ressources par rapport à la production de plantes. Ainsi, adopter un régime végétarien peut contribuer à réduire la pression sur les ressources naturelles. Et pour aller plus loin encore, le régime végétalien - qui se refuse à consommer tout produit issu de l'exploitation animale (donc les produits laitiers, les œufs, le miel...) - a un impact plus fort encore sur ce point.
Biodiversité
La déforestation liée à l'agriculture animale peut entraîner la perte d'habitats pour de nombreuses espèces. Pour exemple, Greenpeace estime que l'élevage bovin est responsable à 65% de la déforestation en Amazonie*. En optant pour une alimentation végétarienne, on peut contribuer à la préservation de cette biodiversité.
*Sources : « Amazonie : un inestimable patrimoine écologique en danger » et En Amazonie, la déforestation cède la place à l'élevage, puis aux friches.