Reprise, troc, location : les nouvelles tendances sportives plus durables

La tendance de la seconde main prend de l’ampleur en Europe, et la France n’y échappe pas ! Que ce soit sur Vinted, Le Bon Coin, Troc Vélo, en braderie, brocante ou ailleurs, vêtements et matériel en tout genre se passent désormais de main en main. Selon une étude conduite par KissKissBankBank et INfluencia, publiée en juin 2022, 85% des Français·es sont déjà familier·es avec la seconde main. La tendance serait même désormais à la troisième main (ndlr : le fait de remettre sur le marché des vêtements de seconde main récupérés, ou de les transformer en autre chose), que 68% des Français·es jugent comme une solution “intéressante” ! Cette tendance ne touche pas que l’habillement et la technologie, et se démocratise aujourd’hui dans l’univers sportif !

Vélo elliptique qui dort dans votre garage, banc de musculation désormais support idéal pour plier vos vêtements fraichement repassés ou encore barre de traction transformée en porte-manteau… Tous ces objets ont une chose en commun : ils ne demandent qu’à être utilisés pour leur fonction première, l’exercice physique. Pourtant, entre vous et eux, ça n’a jamais vraiment collé, et la rupture est bien réelle. Et ce n’est pas grave, ça arrive ! Le tout, c’est d’offrir à ces équipements l’avenir qu’ils méritent, entre les mains (et les biceps) de celui ou celle qui saura les aimer à leur juste valeur.

Pour cela, rien de plus simple : de plus en plus de lieux ont leur service de reprise d’équipements sportifs. Si vous vous sentez aventureux·se, et que vous aimez tout faire de A à Z, les sites d’occasion de particulier à particulier vous tendent les bras. Si en revanche, vous préférez que quelqu’un se charge de la mise en vente de votre produit, on a la solution clé en main qu’il vous faut. Chez nous, c’est à la Seconde Vie que cela se passe pour la reprise à distance, ou directement sur notre site Decathlon.fr pour une reprise en magasin ! Mais alors, concrètement, comment ça se passe ? Allez, on vous explique tout.

Si vous souhaitez libérer-délivrer votre matériel sportif, plusieurs éléments sont à vérifier avant sa reprise, afin de revendre celui-ci au prix le plus juste possible. Vélo, vélo elliptique, banc de musculation, c’est du pareil au même : vous vérifiez l’état de votre produit, son fonctionnement, on fait son état des lieux, vous venez le déposer dans le magasin intéressé ou on vient le récupérer à votre domicile et hop hop hop, à vous le virement qui fait du bien !

Eh non ! Enfin, tout dépend du site vers lequel vous vous tournez, bien entendu… Côté Seconde Vie chez Decathlon, par d’inquiétude, puisque votre produit aura été chouchouté au préalable et aura reçu les ajustements nécessaires avant sa remise en vente. Choisissez donc votre site d’occasion avec attention, comme Léa, 27 ans, cycliste et désormais adepte de la seconde main sportive, pour éviter les mauvaises surprises. “Mon dernier vélo en date, je l’ai acheté en seconde main après avoir réfléchi un long, très long moment”, explique la sportive, “J’avais peur de tomber sur un vélo en sale état, contrairement à ce qui était annoncé sur le site, et j’ai été très agréablement surprise de découvrir que mes craintes étaient infondées : mon vélo est nickel”.

Pour avoir la même expérience positive que la cycliste, celle-ci conseille de rester pragmatique avant tout. “Si vous optez pour un vélo annoncé dans un état satisfaisant, ne vous attendez pas à en recevoir un quasi neuf”, précise-t-elle, “Si vraiment, vous cherchez à vous rapprocher de cet état, il va falloir accepter d’augmenter un peu votre budget pour choisir un vélo en très bon état, ou presque neuf”.

• Vous remettez en circuit du matériel dormant
• Vous permettez à d’autres sportif·ves d’accéder à du matériel sans production supplémentaire
• Vous gagnez de la place chez vous en vous séparant d’un équipement inutilisé
• Vous récupérez une somme en échange de votre matériel

Ou même si vous ne voulez pas spécialement performer, d’ailleurs. Eh oui, plus besoin de lâcher des mille et des cents dans votre équipement sportif, vous pouvez désormais… le louer ! Cette pratique n’a pas encore vraiment trouvé sa place parmi les consommateur·ices, puisque selon l’étude INfluencia et KissKissBankBank, seul·es 28% des Français·es interrogé·es ont déclaré avoir déjà « loué plutôt qu’acheté », et parmi elles et eux, seul·es 16% ont osé franchir le pas concernant du matériel sportif. Pourtant, cette solution a bel et bien du bon, et on vous explique pourquoi !

Parce que oui, parfois, on gagne plus à louer son matériel plutôt qu’à l’acheter. Pour ne pas se tromper, voici les bonnes questions à se poser pour trancher entre l’achat et la location :

• Est-ce que ce matériel va me servir sur le long terme, tout au long de l’année, ou a-t-il une saisonnalité (ski, tente de camping…) ?
• Cet équipement est-il destiné à des enfants ? Si oui, la location ou l’occasion (d’un vélo, par exemple) devraient vous permettre de faire quelques économies selon le produit visé, puisque vos enfants sont voués à grandir.
• De manière plus générale, est-ce que louer mon produit ne me reviendrait pas moins cher ?
• Ai-je vraiment besoin de ce produit ? Si vous n’en êtes pas sûr·e, pourquoi ne pas tester ledit produit en location ?
• Si je change régulièrement de matériel, n’aurais-je pas plutôt intérêt à louer celui-ci ?

Chez Decathlon aussi, vous trouverez un service location, et ça se passe juste ici !

Il y a encore quelques années, Cécile entreposait son équipement de ski dans son grenier, et celui-ci attendait patiemment la saison hivernale pour vivre son heure de gloire. “Et puis le temps passe, j’ai eu des enfants, le grenier s’est petit à petit rempli d’autres objets… Et j’ai eu besoin de place”, se souvient la skieuse, “Avec mon mari, on a choisi de se poser les bonnes questions : doit-on vraiment acheter des skis pour nos enfants en pleine croissance, quitte à en changer tous les ans ?” La réponse parait alors évidente : le coût engendré serait trop élevé, et le couple opte alors pour la location. “En plus d’être un gain financier, c’est aussi un gain de place, un aspect non négligeable quand on voit tout ce que l’on peut entreposer d’inutile dans un logement”, conclut Cécile par expérience.

• Dès que vous n’avez plus l’utilité de votre produit, vous pouvez le rendre et stopper votre abonnement
• Pour les équipements conséquents, la location vous reviendra moins chère que l’achat dudit matériel
• Pour les équipements saisonniers, cela évite d’encombrer votre lieu de vie lorsque vous n’en avez pas l’utilité le reste de l’année.

“Je te donne mon vélo elliptique si tu me passes ton vélo d’appartement”, voilà tout le principe du troc. Cette pratique ancestrale a bien évolué depuis ses débuts, et touche désormais le milieu du sport, notamment via l’échange de services en matière de réparation.

En gros, vous échangez un objet ou un service contre un autre à la valeur équivalente, ou à une utilité supérieure selon votre pratique sportive. Que vous cédiez de manière permanente à votre voisin·e (ou ami·e, frère ou sœur, peu importe) l’un de vos équipements sportifs, en échange d’un autre lui appartenant, ou que vous mettiez à disposition votre équipement en échange d’un accès à un autre, voilà tout l’intérêt du troc.

Côté réparation aussi, le troc a ses avantages. De plus en plus de groupes Facebook et applications proposent de troquer un service contre un autre. C’est notamment le cas de l’application AlloVoisins, sur laquelle vous trouverez des adeptes de la réparation contre services, ou la mise à disposition d’outils nécessaires à la réparation de votre produit.

“Depuis plusieurs années, je me constitue mon coin sport à la maison”, explique Alex, 32 ans, “Seulement voilà, en musculation, on évolue, on teste de nouveaux équipements, on change de matériel, on soulève des charges de plus en plus lourdes, et on se retrouve vite avec une ribambelle d’équipements pas toujours utiles”. Un jour, Alex se lance dans un petit ménage de printemps, et se rend compte de la quantité de matériel inutilisé qui occupe son coin musculation. “Je me suis dit : soit je revends tout ça, soit je le mets en troc, histoire qu’en une transaction, je me débarrasse de ce matériel, et j’en récupère un autre qui m’intéresse vraiment”, relate-t-il. Il opte finalement pour la deuxième option, via un site internet qui permet d’opter pour cette pratique.

Si vous n’êtes pas encore prêt·e à vous séparer de votre matériel puisque vous en avez encore l’utilité, mais souhaitez le mettre à disposition d’autres personnes, ou si vous souhaitez tout simplement emprunter le matériel de quelqu’un d’autre, vous pouvez rejoindre la communauté Shareathlon !

• Vous remettez en circuit du matériel dormant
• Vous entretenez votre matériel sportif au lieu de le remplacer
• Vous permettez à d’autres sportif·ves d’accéder à du matériel sans production supplémentaire
• Vous récupérez en échange un équipement auquel vous trouverez une véritable utilité