La vraie définition du grignotage
Quelle différence entre grignoter et manger ?
“Il faut bien différencier le grignotage de la collation” commence la diététicienne. Un grignotage, “c’est une prise alimentaire qui va être faite parce que l’on s’ennuie, parce qu'on nous le propose (les croissants le matin au bureau par exemple), parce que l’on est stressé·e, parce qu’on ne va pas super bien… En fait, c’est rarement la faim qui guide le grignotage”.
Bien souvent, “cette prise alimentaire n’est pas très équilibrée ni réfléchie, elle peut même être faite debout ou en faisant autre chose, car, généralement, on n'est même pas conscient·e de ce grignotage, on le réalise ensuite” constate Anne-Laure.
Comme il n’est donc souvent pas trop réfléchi, le grignotage fait que l'on se tourne généralement vers des aliments que l'on associe au plaisir immédiat ou alors à ce qui nous tombe sous la main. Comme le remarque la diététicienne : "Les produits plus gras et plus sucrés sont souvent plus faciles à manger entre deux actions”. Ça nous paraît toujours plus simple de grignoter un bout de chocolat ou un biscuit qu’un yaourt, des carottes râpées ou un œuf dur par exemple.
Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, le grignotage, ça marche aussi avec des aliments que l’on va avoir tendance à considérer comme “bons” ou plus sains, par exemple, les amandes ou les noix… “Ce sont des bons aliments pour notre santé certes, mais ils sont aussi très riches. Alors une poignée par jour, c'est top, mais un paquet d'oléagineux grignoté sur toute la journée, c’est peut-être un peu trop par rapport à nos besoins énergétiques” explique Anne-Laure.