Et côté assiette ? On oublie le régime !
Manger plus léger après un repas riche et déséquilibré est un réflexe assez sain. C’est souvent même le corps qui le demande. “En général, lorsque l’on a mangé un plat gras, un peu sucré, etc, il y a des chances qu’au repas suivant, on ne soit pas affamé, explique Sophie Janvier. Il faut l’écouter et opter pour un repas plus léger, complémentaire à ce que l’on a mangé au repas précédent”.
Par exemple, si vous avez opté pour une formule burger-frites-brownie le midi, il y a des chances que le soir, vous ayez envie de vert et de légumes. Dans ce cas, la diététicienne, recommande d’en consommer une bonne portion avec, par exemple, une protéine maigre comme les poissons à chair blanche, le tofu ou la viande de volaille.
Ne culpabilisez pas non plus, en fonction du métabolisme et du fonctionnement de chacun·e, il est possible de ne pas avoir envie de légumes juste après un burger-frite. Mais vous verrez, si vous êtes attentif·ve aux signaux de votre corps, il s’orientera très vite vers ce qui est sain pour lui. “Je conseille toujours de manger en écoutant plus son corps que sa tête”, nous dit Sophie Janvier.
Préservez-vous de l’anticipation : manger en pensant déjà à votre prochain repas et à comment vous allez pouvoir l’éliminer avec du sport. Vous pourriez vous retrouver dans “une spirale qui prend la tête”, note Sophie Janvier. “Notre corps est capable de se réguler tout seul” explique la diététicienne.
“À partir du moment où ça devient une obsession mentale et plus une régulation naturelle du corps, c’est problématique “ et l’on peut tendre vers des troubles des conduites alimentaires.
Dans ce cas, il faut se faire accompagner. Alors si vous ou un·e de vos proches concilie de manière soudaine et brutale une pratique sportive intensive à une alimentation restrictive, orientez-vous ou votre proche vers un professionnel de santé spécialiste des troubles des conduites alimentaires : diétécien.ne, psychologue, etc.
Et même sans pathologie ni comportement à risque, sachez que se tourner vers des professionnel·les pour des conseils sur la pratique sportive ou sur l’alimentation sera toujours une bonne idée pour trouver “l’harmonie avec votre corps et votre tête”.