Vous avez beau faire et refaire les trajets et vos calculs, (re)manier les itinéraires... l'évidence s'impose. La solution, vous l'aviez sous les yeux : vous déplacer à vélo, que ce soit pour aller au travail ou faire vos courses (si si), pourrait bien être la clé d'un quotidien plus léger.
"Taf" c'est l'abréviation de "travail à faire". Le vélotaf, c'est un trajet à vélo depuis son domicile jusqu'à son lieu de travail. Panne de voiture, grève des transports publics ou embouteillages quotidiens : profitez des trajets entre votre domicile et votre lieu de travail pour admirer les beautés de la ville.
Avec le vélotaf, vous maîtrisez mieux votre temps de transport : une source de stress en moins au quotidien ! Mais c’est surtout la pratique d’une activité sportive régulière, avant et après votre journée de travail, qui vous permettra de mieux vous libérer des petits tracas quotidiens. A chaque coup de pédale, vous mettez un peu plus de distance entre vous et vos soucis !
Notre conseil : démarrez votre journée de travail en ayant déjà accompli quelque chose de positif, comme ces quelques kilomètres à vélo, vous ne pourrez pas prendre meilleur départ !
Combien de km à parcourir ? Et si j'optais pour un vélo à assistance électrique (VAE) ?
LE VÉLO LONGUES DISTANCES
Pour parcourir entre 10 et 20 km à une allure soutenue de 20 km/h. Ses particularités : une assise légèrement inclinée (une position optimale pour couvrir vos trajets), une bonne visibilité et un confort garanti (car votre dos ne subit pas de pression).
LE VÉLO DE VILLE SINGLE SPEED (OU FIXIE)
Le vélo de ville rapide et agile ! Un très bon compagnon pour pédaler à votre rythme, sans vous perdre dans les changements de vitesse. Souvent choisi pour se faufiler dans la ville sans jamais mettre pied à terre (ou presque) !
LE VTT
Vous avez dit VTT ? Oui, pour vélo tout terrain. Ces vélos vtt sont conçus pour rouler sur des sentiers accidentés, en pleine nature... mais on en trouve aussi souvent en ville ! Déplacement quotidien, aller au travail en vélo ou juste pour le plaisir de rouler sur la route... Bonne nouvelle : c'est possible. Il vous suffit d'équiper votre VTT, et c'est parti !
LE VÉLO PLIANT
Encombrement réduit, légèreté, fiabilité... Mais aussi un vélo léger et confortable ! Même après une journée de travail, vous pouvez le transporter sans difficulté, pour monter à votre appartement comme pour prendre le bus.
Un vélo autorisé dans les transports en commun: le vélo pliant vous permet de le combiner avec les autres moyens de transport sans supplément tarifaire et en toute simplicité !
Dans votre garage, vous avez un vélo de route, un fixie, un VTT ou peut-être un vélo tout chemin qui prend la poussière... N'hésitez pas à lui refaire une beauté et le bichonner ! Pas envie de vous y coller ? Rendez-vous dans l'un de nos aterliers DECATHLON, les techniciens formés et experts sont là pour vous aider à entretenir et réparer votre matériel sportif.
Si certains équipements sont obligatoires (la sonnette, les éclairages et les catadioptres -les trucs orange sur les rayons de la roue-, et le gilet réfléchissant hors agglomération), d'autres serviront surtout à vous faciliter grandement votre quotidien à vélo. Tour d'horizon.
LE CASQUE
Le casque (aux normes CE) n'est obligatoire que pour les enfants de 12 ans. Au-delà, il s'agit d'un choix individuel. Pour autant, lors d’une chute, votre tête peut heurter le sol, et là vous serez peut-être content•e de l'avoir porté.
Bon à savoir : le montant de l'amende si votre enfant (de moins de 12 ans donc) ne porte pas de casque... Le non-respect de cette règle peut entrainer une amende allant jusqu’à 750 euros pour l’adulte responsable ou qui accompagne cet enfant. Cependant, c’est généralement une amende forfaitaire de 135 euros.
Faites attention à la taille !
Lorsque vous choisissez un casque de vélo, vous devez toujours vous assurer de choisir un modèle à votre taille. Pour cela, vous devez mesurer votre tour de tête avant de passer à l’achat. Lorsque vous choisissez un tel produit, cette information est toujours indiquée. En outre, si cela vous est possible, nous vous conseillons également de toujours essayer un casque de vélo avant de l’acheter. Ainsi, vous serez non seulement assuré•e qu’il est à votre taille, mais aussi qu’il est bien confortable.
L'ÉQUIPEMENT TEXTILE
Pour rester propre même s’il a plu, équipez votre vélo d’un garde-boue, qui retiendra efficacement les projections. Méfiez-vous également de la graisse qui recouvre votre chaîne de vélo : elle pourrait laisser des traces sur vos vêtements. Notre conseil ? Utiliser un serre pantalon !
Le sur-pantalon peut aussi constituer une bonne solution pour se protéger en cas de pluie. Tout comme le poncho d'ailleurs.
Avec tout cela, si votre tenue n'est pas impeccable au moment d'entamer votre journée de travail, vous aurez le plus grand mal à accuser votre vélo...
POUR AFFRONTER LE FROID SEREINEMENT
Si les basses températures vous découragent, détrompez-vous, le vélotaf s’avère très confortable en hiver si vous avez les accessoires adéquats. L’enjeu est de rester au chaud sans pour autant transpirer.
Pour cela, appliquez la règle des trois couches et vous n’arriverez pas au bureau en nage. Enfilez un sous-vêtement à manches longues respirant de façon à rester au sec et optez par-dessus pour un vêtement en fibres polaires. Sa légèreté est un atout majeur pour pédaler sans gêne. Portez enfin une veste thermique pour une parfaite isolation, une bonne ventilation et une excellente protection face au vent. Afin de tenir éloignés les maux de l’hiver, songez au tour de cou et aux gants. Et puisque vous ne tenez pas à débarquer en réunion en tenue de cycliste, n’oubliez pas de mettre votre beau manteau dans votre panier ou votre sacoche !
POUR BRAVER LA NUIT EN TOUTE SÉCURITÉ
Puisque les journées sont courtes en hiver, le vélotaf se pratique souvent de nuit or cela nécessite quelques précautions simples mais indispensables pour circuler en parfaite sécurité.
Si la majorité des routes sont éclairées, vous devez vous assurer d’être bien visible des autres usagers. Votre vélo est équipé d’éclairages avant et arrière auxquels vous pouvez ajouter des réflecteurs latéraux sur les roues et le cadre afin que tous les véhicules vous distinguent, y compris ceux venant de côté.
Pensez à vous parer vous-même d’un vêtement doté de bandes réfléchissantes. Il existe également des serre-pantalons, pratiques pour protéger vos vêtements, des couvre-sacs ou encore des brassards réfléchissants qui s’enfilent en un seul geste et vous rendent visibles de loin et des pieds à la tête !
ET LE VÉLOTAF QUAND IL PLEUT ?
Si le temps est humide avec un léger risque de bruine, une veste imperméable suffira amplement à vous protéger en cas de pluie. À chaque type de pluie, son vêtement…
Votre casque, indispensable pour votre sécurité, se révèlera précieux également pour maintenir vos cheveux au sec et votre coiffure au top (vous n'avez plus d'excuse) ! En cas d’averses plus fortes, n’hésitez pas à vous munir d’un poncho équipé d’une capuche, qui vous protégera et vous rendra plus visible. Très pratique, il se range dans une housse qui se fixe à votre vélo ou se glisse dans votre sac à dos ou dans votre besace adapté au vélotaf. Votre poncho sera toujours avec vous et de ne jamais vous laisser surprendre par la pluie. Selon la longueur de votre trajet, vous pouvez ajouter un surpantalon à votre équipement. Avec un couvre-chaussure intégré et une option éclairage au niveau du mollet, il vous permettra de circuler de nuit et sous la pluie sans même plus y prêter attention !
Printemps, été, automne, hiver, le vélotaf est un plaisir qu’il ne faut pas se refuser et ce quelle que soit la saison ! Le tout est d’avoir le bon équipement pour pouvoir adapter sa pratique à la météo.
Après avoir échangé avec Marion, vélotaffeuse aguerrie, Sandrine, animatrice de podcast chez Decathlon, aborde avec Sébastien l'équipement d'une sortie en ville réussie, où comment se rendre au travail avec le sourire.
Pas de surprise, à vélo, il vous faut respecter le code de la route. Néanmoins, ce code, vous pensez bien le connaître et puis... Tour d'horizon des règles à connaître pour circuler en sécurité à vélo.
Les pistes cyclables, obligatoires ou pas ?
Non ! Enfin... ça dépend. Si le panneau est carré, il indique qu'une piste existe, et que son utilisation est conseillée. S'il est rond, la piste est obligatoire. Sans être un rempart infranchissable, les pistes et bandes cyclables vous permettent de bénéficier d'une distance de sécurité avec les autres usagers de la route. Vous constaterez vite que si elle existe et qu'elle est bien entretenue, panneau carré ou pas, vous aurez bien envie de l'emprunter.
Mais les feux alors, je peux les passer doucement même au rouge non ?
Nope. La seule exception : si un petit panneau triangulaire vous indique que vous avez le droit de passer en mode cédez-le-passage. Bien sûr, les piétons restent prioritaires.
Idéalement, je me place où sur la route ?
A droite. Sauf si... Sauf si la voie vous semble étroite. Parce qu'un•e automobiliste un peu trop pressé•e, eh bien ça court les rues... et ça a vite tendance à doubler de trop près. Pensez-y : VOUS AVEZ LE DROIT D'ÊTRE SUR CETTE ROUTE. Ni plus ni moins que cet•te automobiliste. Alors si vous craignez pour votre sécurité, roulez au milieu de la voie. Oui, ça semble être une évidence mais ces quelques minutes perdues (et encore, si vous êtes en ville, ça reste vraiment à prouver) pour l'un pourrait bien vous sauver la vie. Ou au moins vous éviter d'avoir un accident.
Et pour éviter les portières, même combat !
Les portières, ces pièges redoutés de tout cycliste en ville... Là la règle est simple. Éloignez-vous de ces portières, souvent trop vite ouvertes sans une vérification minimum... Vous verrez, plus vous roulerez en ville, plus vite vous repérerez les véhicules "à risque" (une voiture que vous voyez tout juste se garer par exemple).
Ah mais c'est pas pour embêter les autres alors, si un•e cycliste roule au milieu de la voie ?
Eh non ! En fait le cycliste est une personne comme une autre, elle essaye de faire au mieux.
Enfin, méfiez-vous toujours des angles morts ! Ne doublez pas par la droite (sauf si vous êtes sur une piste cyclable) et considérez que vous êtes invisible, restez toujours attentif•ve à votre environnement.
Non, à vélo, le meilleur itinéraire n'est pas forcément le plus court ! Prenez le temps de vérifier votre itinéraire avant de vous lancer. Des applis et sites spécialisés peuvent vous y aider : google.com/maps (pensez à activer l'option "à vélo) ou encore geovelo.fr, pour calculer des itinéraires vélo sécurisés.
L'indemnité kilométrique (ou le forfait mobilité durable) n'est pas une obligation pour les entreprises, tout dépend des négociations avec les partenaires sociaux. L'entreprise peut mettre en place ou non ce forfait pour aider à la mobilité des salariés. Cette indemnité est calculée sur la base de la distance parcourue à vélo entre le domicile et le lieu de travail. Et, petit coup de pouce appréciable, elle peut être cumulée avec le remboursement d’un abonnement de transport public pour les salariés utilisant les deux modes de déplacement. Cette prise prise en charge de 50% des abonnements transport en commun est obligatoire pour tous les employeurs. Avantageux, n'est-ce pas ?
Un petit exemple, pour la route ! Chloé est graphiste dans une agence de communication. Chaque jour, elle parcourt 7 kilomètres à vélo entre son domicile et son bureau. Sur la base de 25 centimes du kilomètre, elle perçoit donc 1,75 € par jour, soit environ 37 € par mois. Une somme qui tombe à point nommé quand il s'agit d'entretenir ou de réparer son vélo !
Pensez-y tout de même, le plafond annuel est en général de 200 euros par an... Au-delà, c'est à votre entreprise de voir !
UN DISPOSITIF GAGNANT-GAGNANT
- Pour le salarié, le bénéfice est évident. L’argent perçu mensuellement prend en charge une partie des frais d'entretien de son vélo. Et, cerise sur le gâteau, l'indemnité kilométrique est exonérée d'impôts sur le revenu !
- Pour l'employeur, le dispositif prend la forme d'une exonération des cotisations sociales sur les sommes versées au titre de l'indemnité kilométrique. Mieux encore : les entreprises qui mettront gratuitement des vélos à disposition de leurs salariés pourront déduire 25 % du prix d'achat de la flotte de leur impôt sur les sociétés. Une mesure fiscale très incitative, qui devrait séduire de nombreux employeurs...
Vous le devinez, la réponse est pleine de “ça dépend” et c'est ce qu’on va tenter d’éclaircir.
Qu’il s’agisse de vélo route ou de vélo en ville, le vélo présente un avantage : il s’agit d’un sport porté, c’est à dire que vous ne subissez pas les impacts que pourrait impliquer la course à pied par exemple. Cette absence d’impact présente un avantage majeur lors d’une grossesse.
On sait qu'il est important de toujours attacher le cadre de son vélo à une structure fixe... mais avec quel type d'antivol ?
Le vélo, c’est clair, on ne revient pas là-dessus. Mais « intermodal », il faut que nous vous expliquions pourquoi ce mot barbare. L’intermodalité c’est l’« Utilisation de plusieurs modes de transport au cours d'un même trajet » (Larousse). Car, tout simplement, le vélo intermodal consiste à combiner sur un trajet le vélo à d’autres moyens de transport comme la voiture, le bus ou encore le métro.
L'ENTRETIEN
Prendre soin de votre vélo, c’est aussi prendre soin de vous car cela vous garantit plus de sécurité et de confort ! Freins, système de vitesse ou encore usure des pneus : votre vélo doit faire l'objet d'un entretien régulier. Si le temps vous manque ou si vous n'avez pas l'âme bricoleuse, rendez-vous dans l'atelier de votre magasin Decathlon le plus proche. Nos équipes sauront redonner à votre vélo une seconde jeunesse !
Alors ? Convaincu·e ? Vous vous êtes lancé·es, vous avez rencontré des difficultés ou au contraire ça a changé votre vie ? Racontez-nous votre expérience en commentaire !