De mon côté, lors de ma première grossesse, j’avais arrêté le vélo route assez rapidement, notamment à cause de la peur de la chute. En revanche, je me déplaçais déjà essentiellement à vélo, et je n’étais pas prête à faire une croix sur ce mode de déplacement. J’ai donc continué à prendre mon vélo chaque jour (pour 10 km matin et soir), jusque 6 mois de grossesse environ.
Et pour ma deuxième grossesse, pareil. Un “aménagement” s’est pourtant imposé : alors que mon premier enfant, qui avait alors 1 an et demi, était jusque là installé sur un siège à l’avant, il a fallu qu’il passe sur un siège vélo arrière. Et oui, le ventre ne passait plus… Dans les deux cas, hiver et fatigue oblige, 6 mois, c’était déjà bien. Et trois mois aussi, ça aurait déjà été bien. Parce qu’en fait peu importe, l’essentiel est de faire ce dont vous vous sentez capable.
Enfin, si vous persévérez à vous déplacer à vélo, préparez-vous à devoir vous expliquer sans arrêt… Sage-femme, gynéco, famille, ami•es… vous risquez de passer pour une jusqu’au-boutiste inconsciente. Mais ça, ce n’est que l’apprentissage de la maternité finalement, recevoir des conseils non sollicités.
(Et aujourd’hui ? Deux sièges -un devant, un derrière- et c’est parti.)