AVC et rééducation par le sport
Grâce aux séances de rééducation, de kinésithérapie et d’ostéopathie, Benoît se reconnecte à son corps, ça lui donne confiance pour la suite, sa motricité n’a pas été touchée, sa récupération est rapide. « Quand j’ai repris les exercices physiques puis un peu plus tard le sport, psychologiquement c’était très fort, car je me rendais compte des capacités que j’avais, et je savais qu’avec de l’entraînement j’allais les améliorer. J’étais dans une spirale vertueuse. »
Si bien que quelques semaines après sa sortie d’hôpital, il redécouvre le plaisir de faire du VTT, « je retrouvais la technique, la tonicité en moins, mais c’était magique ». Cet hiver-là,, il ira même goûter à un sport qui le fait « vibrer », le ski. Il descendra quelques pistes en douceur, le sourire aux lèvres.
Faire du sport après un AVC, bonne idée ? « Oui, assure le Dr Idee, on doit en faire comme toute personne qui n’aurait pas fait un AVC. Mais la reprise du sport doit être rigoureusement encadrée par des kinésithérapeutes, médecins de rééducation, neurologues et cardiologues. Cela peut nécessiter la réalisation d’une épreuve d’effort pour détecter les éventuelles contre-indications qui sont généralement liées à l’intensité du sport et de l’effort physique associé. »
Et c’est précisément l’entraînement du corps, la répétition des exercices qui va agir positivement. Le Dr Idee précise :
« L’important est de stimuler un maximum de programmes de façon à récupérer le plus possible de capacités. Après un AVC, la plasticité cérébrale perdure, et plus on va la stimuler, plus on a de chances d’améliorer ses capacités d’attention, d’équilibre, d’endurance, etc. Par exemple, plus vous allez marcher, plus vous allez améliorer votre facilité de marche, vous allez marcher plus longtemps, plus facilement, donc aller plus loin. »