Parfois attirantes mais compliquées, les activités physiques et sportives sont pourtant accessibles aux personnes en situation de handicap mental ou physique. Alors, on essaye ?
On en parle de plus en plus et c’est tant mieux. Le sport adapté se fait petit à petit une place dans le paysage sportif. Mais le sport adapté, le handisport, les freins au sport, qu’est-ce que c’est exactement ?
On commence par vous expliquer les différentes définitions, avant de parler des obstacles que vous pouvez rencontrer dans votre rapport au sport et des solutions possibles.
Ces trois termes s'inscrivent dans ce qu’on pourrait appeler plus largement les freins au sport.
Le handisport et la fédération de sport adapté sont des pratiques sportives fédérées. Ce qui nous intéresse ici se rapproche davantage de l'activité physique adaptée, adaptée pour différentes raisons, en effet, il y a le handicap mental ou physique, une maladie (diabète, cancer, obésité etc.) et il y a aussi des périodes de notre vie qui nous demandent d’adapter notre pratique sportive comme la grossesse ou simplement le vieillissement de notre organisme.
On vous fait un petit tour d’horizon :
Les freins au sport, ce sont tous les inconvénients, les problèmes ou les expériences qui vont vous empêcher de vous lancer pleinement dans votre pratique sportive.
Évidemment, présenté comme ça, cela paraît aussi flou qu’un premier match de cricket, on passe donc aux exemples :
Il peut s’agir de handicap qui impacte la vie quotidienne, ou d’un problème temporaire : vous revenez d’une blessure ou d’une opération et vous devez adapter votre pratique sportive, bref “ce n'est pas le bon moment." Ou alors votre activité doit prendre en compte votre condition physique (diabète, asthme, surpoids).
Et peut être que le sport, vous aimez ça, mais que votre emploi du temps, votre situation géographique, votre alimentation sont prioritaires. Bref, un amour contrarié… Ou bien “en ce moment, c’est compliqué” : vous voulez concilier le sport avec votre mode de vie incroyable et en pleine révolution. Une grossesse par exemple :)
Et parfois, la situation est plus simple : oui oui, le sport c’est très bien, mais ce n’est pas votre truc. Mauvaises expériences, pas de motivation, pas de coup de coeur ni d’étincelle… pas le grand amour quoi.
Et pourtant, même si vous êtes fâchés le sport et vous, les bienfaits sont nombreux. Au delà des bénéfices physiques, la pratique sportive vous offre aussi l’opportunité de vous déstresser, de prendre confiance en vous, de créer les relations, de vous affirmer… en bref, de vous épanouir et vous émanciper.
Alors comment renouer les liens avec le sport, ou commencer à s’apprivoiser ? Nous n’avons pas forcément réponse à tout ni de leçons à donner. Mais on vous apporte quelques pistes et quelques témoignages, sur des histoires qui n’arrivent pas qu’à vous.
Si vous êtes en situation de handicap, les comités régionaux de la fédération handisport et la fédération de sport adapté vous accueillent et vous accompagnent pour renouer avec votre pratique sportive ou découvrir le sport. Il existe aujourd'hui un grand nombre de handisports tels que le basket fauteuil, le tennis fauteuil, le volley assis et bien d'autres disciplines sportives adaptées.
Si vous êtes en situation de surpoids ou que vous avez des problèmes de santé, une possibilité est de vous faire accompagner par un coach, afin de mettre en place une pratique qui vous correspond. Bien sûr, l’avis de votre médecin joue un rôle central dans la mise en place d’une activité adaptée à votre condition physique.
Et en parlant de changement de mode de vie, la grossesse est une discipline sportive à part entière.
De nombreuses pratiques existent pour continuer le sport pendant cette période d’aventure. Le but est de pratiquer une activité physique douce et courte, et bien entourée !
Si vous êtes motivée et/ou curieuse, votre clinique ou hôpital propose peut être des programmes d’accompagnement sportif pendant la grossesse. Bérangère raconte :
“J’étais déjà sportive avant ma grossesse et j’ai continué à avoir une activité physique. A partir du quatrième mois, j’ai commencé à suivre des cours de sport dans l’établissement qui suivait ma grossesse. C’était amusant de repérer les femmes enceintes qui arrivent à la clinique en tenue de sport… et de comparer les ventres pour se rendre compte de ce qu’on est capable de faire à 4 mois et à 7 mois.
On découvre ses limites, mais à l’envers ! Je n’ai rien fait que je n’aurais pas su faire seule, mais c’était rassurant d’être accompagnée par des professionnels. J’ai continué jusqu’à un mois du terme, où, là, même sortir du lit devient une activité sportive !”
Et pour le coaching, des solutions peu onéreuses existent : les coachs en ligne, les applications sur votre smartphone vous permettent de débuter à votre rythme. Justine, responsable des écrits chez DECATHLON nous en parle :
“Quand j’ai repris le footing avec Decathlon Coach, j’étais incapable de courir jusqu’au coin de ma rue. J’ai découvert un programme qui m’a accompagnée pas à pas, du tout début jusqu’à mon premier 10 km”
Et vous, avec le sport c’est plutôt le grand amour ou “je t’aime, moi non plus” ?
N’hésitez pas à partager avec nous vos expériences et vos conseils pour adapter le sport à votre quotidien.
Et d’ici là, on vous souhaite une bonne fin de vacances et de belles aventures sportives !