Yoga : l’expérience de Linda contre le burn-out
“À la base, je ne suis vraiment pas une adepte de la méditation, de la thérapie, du silence et de l’introspection, soyons honnêtes”, confie Linda, 56 ans, secrétaire administrative dans une entreprise de textile, “Il y a cinq ans, je croulais sous le travail, on me trouvait régulièrement entre deux ou trois piles de dossiers, le nez dans les papelards et la tête dans un brouillard constant”. Des dossiers, Linda en traite alors des dizaines chaque jour, dans un enchainement de tâches répétitives qui n’en finissent jamais. “Quand je terminais une pile, on m’en ramenait une montagne”, se souvient Linda, “Un jour, dans un accès de ‘j’en-peux-plus-foutez-moi-la-paix’, j’ai tout fait tomber de mon bureau”. Derrière les piles de dossiers, la photo de ses deux enfants et de son mari finit de fissurer la carapace de la secrétaire : trop, c’est trop.
C’est un jeudi que le corps de Linda lâche à son tour, le jour de la chute de ses fameux dossiers. “Je suis rentrée chez moi, je me suis mise en boule dans le lit à 20h, et je me suis réveillée 24h plus tard”, explique-t-elle, “J’avais loupé une journée de travail et très sincèrement, ça n’avait plus la moindre importance à mes yeux”. Ni une, ni deux, Linda appelle son médecin et lui explique la situation. Le diagnostic est sans appel : “Madame, vous faites un burn-out, il faut vous arrêter”, lui lance le professionnel de santé. Arrêt de travail récupéré et transmis dans la foulée à son employeur, Linda se retrouve face à elle-même pour trois mois.
Et c’est précisément cet agenda subitement allégé qui pousse Linda à réfléchir à ce qui lui ferait vraiment du bien, y compris sur le plan sportif.