Le métavers sportif en ordre de marche
Et si ce qui n’a longtemps été qu’un accrocheur concept de science-fiction était sur le point d’advenir ? Et si cet autre monde numérique global, baptisé « métavers » au début des années 90 par le romancier Neal Stephenson, était sur le point de nous happer ? Tremblez chers lecteurs : il n’est, en 2022, plus vraiment insolite d’y croire…
Il suffit en effet d’observer les récentes gesticulations d’un certain Mark Z. pour s’en convaincre : le grand gourou de l’internet social, après avoir renommé son vieux « Facebook » en « Meta » en 2021, a décidé de mobiliser en 2022 près de 10 000 employés et quelque 10 milliards de dollars pour développer le métavers… De quoi sacrément accélérer notre immersion dans cet internet sans limites, qui propose une existence toujours plus dématérialisée à coup, essentiellement, de technologies de réalité virtuelle (VR) et de réalité augmentée (AR). Et à côté de ce montant déjà exorbitant, on pourra en plus compter sur la montée des NFT (et tout ce que cela peut impliquer sur le plan environnemental).
Enfin, essentiellement... Ce qui parait probable pour tout vous dire, c'est surtout de se débarrasser de ces casques virtuels pour imaginer bien plus pratique et léger. Comme des lentilles connectées façon Black Mirror par exemple.
Facebook n’est d’ailleurs pas le seul sur le coup. Les géants du jeu vidéo que sont Epic Games (l’éditeur de Fortnite) ou Roblox Corporation, mais aussi Microsoft et bien sûr Google, planchent, eux aussi, sur cette nouvelle dimension d’internet. Leur vœu ? Que l’essentiel de nos vies soient désormais connecté et numérisé (nos corps les premiers, sous forme d’avatars). Sur le métavers, on se cultivera, on ira à l’école, on jouera, on bossera et… on fera du sport. Du sport dans un monde virtuel, vraiment ?