Peur d’aller à la salle de sport : comment surmonter ses appréhensions

Peur d’aller à la salle de sport : comment surmonter ses appréhensions et enfin se lancer ?

La salle de sport vous intimide quelque peu ? Voici nos astuces pour surmonter vos appréhensions et prendre le chemin de la salle !

On est toutes et tous passé·es par là : devant la salle de sport et ses adhérent·es, un petit nœud se forme dans notre estomac. Pour le laisser à l’entrée de votre futur club et entamer votre aventure sportive, découvrez nos astuces. 

Aller en repérage : pour quoi faire ?

Trouver une salle de sport, c’est une chose, en trouver une dans laquelle on se sent bien, c’en est une autre ! Pourtant, c’est là le point le plus important. Pour trouver la salle qui vous conviendra, définissez tout d’abord vos critères : de quoi avez-vous besoin pour vous sentir bien ? Cela peut être une salle de sport où filmer n’est pas autorisé, une où les miroirs ne sont pas omniprésents, une où il existe une section dédiée aux femmes… À vous de choisir et d’identifier vos besoins.

Une fois vos critères définis, vous pourrez alors passer au repérage. La plupart des salles de sport permettent une session d’essai à prix réduit, voire gratuite, ce qui vous permettra de tester avant de vous engager ! Pour que votre test soit des plus précis, optez pour l’horaire auquel vous comptez aller le plus souvent à la salle de sport. Cela vous donnera une bonne idée de la fréquentation de la structure à ce moment-là.

Vérifiez également l’état des machines, leur diversité, et la présence du personnel, au cas où vous auriez besoin de renseignements lors de vos premières sessions.

Si vous êtes sensible aux bruits, cela vous donnera aussi un bel aperçu du brouhaha présent ou non dans la salle. Gardez tout de même à l’esprit que dans une salle de sport, il y aura toujours quelques petits bruits environnants, venant des machines ou des pratiquant·es elleux-mêmes. D’ailleurs, crier lors de l’exercice, ça permet vraiment de performer ? On a la réponse ici même.

Se renseigner sur l’usage des machines en amont

… et avoir un plan d'entraînement, pour ne pas errer sans but entre les machines ! Ça tombe bien, on a tout un article sur le sujet, et le voici.

Si vous ne savez pas franchement quoi faire sur quelle machine, vous risquez rapidement de vous démotiver, ou de paniquer pour les plus anxieux·ses d’entre vous (on est ensemble, team stress life). Étant très stressée de nature, c’était le plus gros point bloquant à mes débuts en musculation.

Que faire quand on n’y connait rien, et que tout le monde autour de nous semble avoir effectué une thèse en musculation, spécialité biceps et gros cuisseaux ? Eh bien, de deux choses l’une :
• soit vous aimez les gens, et vous demandez à d’autres adhérent·es de vous montrer comment utiliser telle machine, sur combien de séries et de répétitions, et tout le tralala ;
• soit vous n’aimez pas trop-trop les gens et vous faites comme moi : vous écumez les internets mondiaux à la recherche de tutoriels pour utiliser correctement les machines visées. Mais attention, petite précision cependant : ne prenez de conseils qu’auprès de professionnels de la musculation. Si vous cherchez auprès des créateur·ices de contenus, vérifiez bien que ceux-ci mentionnent leurs diplômes en la matière. Mal faire un mouvement, c’est au mieux n’obtenir que peu ou pas de résultats sur le long terme, au pire, c’est risquer la blessure.

Le mieux reste encore, bien entendu, de vous faire accompagner d’un·e coach sportif·ve dans votre pratique, tout du moins durant les premiers mois, afin d’adopter les bonnes postures et les bons mouvements durant vos entraînements. Plusieurs salles proposent d’ailleurs ce type de prestation ! Bon à savoir si vous préférez la stabilité : dans certaines structures, les coachs varient d’une session à l’autre. Renseignez-vous en amont pour vous assurer d’obtenir la prestation souhaitée : avec ou sans coach fixe.

Vérifier les horaires d’affluence : moins on est de fous (de sport), plus on performe ?

Là, il y a deux écoles ! Celleux qui vous diront qu’une salle pleine est un enfer, et d’autres qui vous donneront leurs astuces pour utiliser vos machines préférées, même en cas d’affluence.

Si vous n’aimez pas trop la foule et préférez le calme d’une salle quasi-vide, un petit conseil : choisissez un club qui ouvre tôt ses portes. Dans ma phase “Miracle morning”, j’ai eu la bonne idée de me lever à 5h du matin pour aller à la salle près de chez moi dès son ouverture, à 6h. Toute la semaine qu’a duré cette petite expérience, j’ai pu partager la salle de sport avec une autre personne seulement. Je ne vais pas mentir, si j’avais été du matin, j’aurais continué à m’entraîner à cette heure-là, tant ce fut un bonheur d’avoir la salle pour moi (presque) toute seule.

Seulement voilà, le matin, j’aime dormir, alors je fais désormais partie de la deuxième équipe, et voici mon conseil : si vous arrivez dans la salle bien remplie et que la machine dont vous avez besoin est prise, demandez tout simplement à la personne qui l’occupe si vous pouvez “tourner” dessus. Comprenez ici : vous alternez l’usage de cette machine chacun·e votre tour, une série pour l’un·e, repos pour l’autre, une série pour l’autre, repos pour l’un·e, etc. Eh oui, il y a toujours une solution, et vous tomberez rarement sur quelqu’un qui vous refusera cette option (bon, ce n’est pas impossible, mais c’est tout de même très rare).

Une fois ces éléments mis en place, allez-y doucement : d’abord une séance par semaine, puis deux, puis trois… Jusqu’à atteindre le nombre de séances souhaité. Ceci pour vous habituer à cette nouvelle habitude sans vous brusquer !

Choisir une tenue dans laquelle vous vous sentez bien

Au-delà du simple vêtement (oui, parce que bon, c’est important quand même), le fait de choisir une tenue dans laquelle on se sent bien peut duper notre cerveau, et faire baisser le niveau de stress ressenti dans un nouvel environnement.

Tenez, perso, j’ai une tenue fétiche dans laquelle je SAIS que je vais passer mes meilleures séances. Elle me met en valeur, cache ce que je n’aime pas trop voir, et quand je la porte et que je croise mon reflet dans le miroir, je me dis simplement : “Ouais, je suis jolie”. Et croyez-moi, il y a encore quelques années, ce n’était pas gagné, ça ! Alors, pourquoi je ne porte pas cette tenue à chacun de mes entraînements, si je me sens si bien dedans ? Déjà, parce qu’il faut bien la laver, question de respect pour les narines des autres usager·es de la salle. Ensuite, parce que je ne veux pas habituer mon œil à ne plus voir ces petites choses qui parfois titillent mon esprit. Par exemple, je me force de temps en temps à porter ce short qui, je le sais, dévoile la cellulite que j’ai sous les fesses. Au début, ça me mettait dans l’inconfort, mais aujourd’hui, alors que j’ai pris confiance à la salle de sport, le fait d’enfiler ce short ne me fait plus autant stresser qu’avant.

Parfois, j’oublie même ma cellulite, et c’est bon signe. Vous savez pourquoi ? Parce que la salle de sport m’a appris à apprécier les pleines capacités de mon corps, plutôt que son aspect pur et simple. Le voir se dépasser et me porter de plus en plus facilement dans toutes mes aventures sportives me fait oublier toutes ces petites choses qui pouvaient heurter mon esprit par le passé. Alors qu’il y a quelques années, j’avais la boule au ventre à l’idée de passer le petit portique de la salle de sport près de chez moi, par peur du regard des autres et de mon propre jugement sur moi-même, aujourd’hui, j’attends mes journées d’entrainement avec impatience, et j’ai hâte de retrouver les autres habitué·es de la salle pour en apprendre toujours plus sur ma discipline.

Et si vous n’y arrivez pas encore, donnez-vous le temps. À chacun·e son rythme et ses entraînements. 

Allez, je vous laisse, j’ai leg day ! Bon entraînement 🙂

Peur d’aller à la salle de sport : comment surmonter ses appréhensions

Val

Journaliste - rédactrice web

Journaliste société, passionnée de réseaux sociaux (la Twitter fever, tu connais) et de sport. À mes heures perdues, on me retrouve sur une barre de pole dance ou sous la barre de hip thrust, ça dépend des jours.

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