Pourquoi crie-t-on pendant l’effort ?
Il y a quelques semaines, lors de mon entrainement de musculation, je me suis surprise à lâcher un petit “gnnnniiiiih” un peu bruyant en soulevant une charge lourde au hip thrust. Immédiatement, j’ai lancé à mon coach “purée, je m’étais promis de pas devenir cette personne qui gueule à la salle” en riant, suivi d’une petite discussion avec lui autour du réflexe vocal pendant l’effort. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que j’en ai appris, des trucs !
Bon, déjà, prenons les bases : la plupart des sportifs et sportives se sont déjà retrouvés dans la même situation lors d’un effort particulièrement intense. Cri, râle, grognement, expulsion bruyante de l’air contenu dans vos poumons… Les vocalisations sont variées, mais pas anodines, puisqu’elles ont bel et bien leur petite utilité dans le monde sportif. Comme un auto-encouragement parfois involontaire, ce cri semble nous porter jusqu’à l’objectif, alors même que l’on n’y croyait plus vraiment.
Cependant, au-delà de la performance pure et dure, le cri peut aussi être tactique, ou même culturel. Du coup, j’ai poussé les recherches, et suis tombée sur quelques études qui ont analysé le sujet de plus près.