Trouble des conduites alimentaires : le rapport au sport de Danae Mercer
“Si vous souffrez d'un trouble des conduites alimentaires, consultez absolument un professionnel pour savoir comment faire du sport en toute sécurité. Pour ma part, j'ai dû arrêter de courir et de m'entraîner pendant six mois, au moment où j'étais le plus malade”, explique l’influenceuse, “À l'époque, j'avais vraiment besoin de prendre du poids - et l'exercice physique m'en empêchait”. Eh oui, parfois, il faut savoir laisser le sport partir, pour mieux l’accueillir à un moment plus opportun, plus sain.
C’est ce qu’a fait Danae Mercer, et elle partage désormais ses instants sportifs sur les réseaux, en toute bienveillance et amour de soi. “Je me suis tournée vers le sport pour célébrer mon corps et j'ai appris à utiliser la nourriture pour alimenter la version la plus forte de moi-même”, confie-t-elle, “Aujourd'hui, le sport est l'une de mes plus grandes libérations mentales, mais c'est différent pour tout le monde, et encore une fois, je recommande vraiment d'en parler à un professionnel”. Une expérience puissante que Danae a pu mener à bien, après un combat personnel de longue haleine contre l’anorexie mentale.
Désormais, Danae Mercer utilise sa voix sur les réseaux sociaux, et se poste vent debout contre la diet culture, et le rapport à l’image sur Instagram et TikTok. Dans ses posts, l’influenceuse dénonce les filtres, et la dysmorphophobie que ceux-ci peuvent provoquer chez un public non averti. Désormais maman d’une petite fille, Aurora, Danae a également partagé ses doutes et difficultés quant au rapport à soi durant et après une grossesse. Un contenu salvateur, quand on connait encore le tabou qui pèse sur la maternité. En effet, retour de couche, changements corporels et hormonaux, allaitement (ou non), reprise du travail (ou non) et bien d’autres choses, sont encore autant de sujets que les mères peinent à aborder sans jugement extérieur.