Faire trop de sport, est-ce mauvais ?

Faire trop de sport reste vague, et toutes les personnes n’ont pas la même perception du "trop", ni besoin du même nombre d’heures d’entraînement pour atteindre leurs objectifs. Ainsi, il est essentiel de connaître les signes qui traduisent ce "trop de sport".

1/ Commençons par l'indice le plus évident : faire trop de sport peut entraîner de grosses fatigues et un sommeil très perturbé. Le corps n’arrive plus à suivre la récupération, c’est le premier signe qui montre qu’il est important de lever le pied.
2/ Ensuite, on trouve les blessures à répétition qui sont le signe d’une fatigue, mais aussi d’une faiblesse de certains membres plus en mesure de réaliser des entraînements de manière correcte. Si vous commencez à multiplier les blessures, c’est sûrement que vous faites trop de sport. On conseille de soigner les phases de récupération. Laissez à votre corps le temps de souffler pour éviter que la situation ne s’aggrave.
3/En troisième position, on trouve les difficultés à lier vie personnelle, professionnelle et activité sportive. Si le sport nuit à votre vie personnelle ou professionnelle, ça vaut la peine de vous interroger.

Enfin, le sport permet au corps de sécréter de l’endorphine qui génère un sentiment particulièrement agréable après un exercice. Il n’est pas rare de voir des sportifs et sportives devenir addicts à cette récompense naturelle du corps, ce qui les pousse à aller toujours plus loin et à en faire toujours plus. Vous l'aurez compris : attention à la surdose !
Et si vous misiez sur des séances de relaxation entre deux séances de sport ?

Le dictionnaire Larousse définit la bigorexie comme une : "Addiction caractérisée par un besoin irrépressible de pratiquer intensivement une activité sportive (pour développer sa masse musculaire, notamment), malgré le risque de blessure ou d’épuisement et, parfois même, aux dépens de sa vie professionnelle et familiale."
Dans un langage un peu plus familier, on parle aussi de "sportoolisme". Ce n'est pas dit qu'il compte au scrabble, celui-ci ;)

Ça dépend. Ah bah voilà, super comme réponse ! Attendez... on vous explique. Il y a sport et sport.

Vous avez une activité physique quotidienne, mais modérée ? Des exemples : la marche, la natation loisir, la gym douce, etc. Les bienfaits de ces sports doux ne sont plus à démontrer. Dans ce cas, votre programme d'entraînement n'a rien de mauvais en soi, au contraire.

Deuxième cas de figure - vous nous voyez venir - vous avez un programme d'entraînement pour le moins musclé. Votre pratique sportive est intensive. Vous aimez la performance, les sports d'endurance, vous cherchez à vous dépenser beaucoup. Des exemples : le cross training, la course à pied, ou encore finalement beaucoup de sports orientés dépense énergétique. Votre truc à vous, c'est la sensation de bien-être, d'euphorie provoquée par la diffusion d'endorphines ? On vous comprend. Mais vous risquez le surentraînement et avec lui son lot de conséquences sur votre santé à moyen ou long terme. Le mieux est l'ennemi du bien, dit-on.

Les sportifs et sportives de haut niveau ont tout un staff pour les accompagner. Et vous ? Rencontrer un médecin du sport peut vous aider à équilibrer votre pratique sportive en adéquation avec vos objectifs et votre santé.

Alors qu’une pratique modérée est largement bénéfique, une pratique trop intensive peut entraîner l’inverse de l’effet escompté. Ainsi, une personne sédentaire vieillira mieux selon de nombreuses études qu’une personne pratiquant trop de sport. Il faut donc savoir doser les séances et ne pas pratiquer l’activité en continu pour préserver sa santé.
Comme toujours, il est important de bien rester à l’écoute de son corps (ça a l'air évident, mais on l'oublie vite) et de varier les exercices afin de stimuler l’ensemble des muscles du corps et de permettre aux autres de récupérer. Bon à savoir : l'astuce peut consister à oser aller vers de nouvelles activités, ne pas se cantonner qu'à une seule pratique.
Tout est question de juste dose pour ne pas sursolliciter votre corps.