Qu’est-ce que l’échec ?
Pour le psychologue du sport, l’échec est avant tout une perception. Il explique : “Une même action, qui pourrait être perçue comme un échec par une personne, peut tout à fait être vue différemment par une autre”. On comprend alors qu’un même événement, ou qu'une même situation peuvent être vus comme un échec par certain·es et comme une réussite par d'autres. “Tout est une question de point de vue, de sensibilité, d’approche, de niveau et même d’objectif. C’est multifactoriel”, résume finalement Matthias Watine.
“L’échec, c’est quelque chose de très subjectif”, ajoute-t-il, “Pour certain·es, ce peut être le résultat, le processus…”
Alors finalement, l'échec, ça n'existe pas vraiment ? Eh bien, il faut plutôt envisager les choses comme suit : "Soit je réussis, soit j’apprends”.
D'ailleurs, très souvent, ce n’est pas l’échec, mais la peur de l’échec qui nous fait le plus de tort. Or, celle-ci se fonde sur une anxiété anticipatrice de quelque chose qui n’a pas eu lieu (en tout cas pas encore). Finalement, c’est elle, le frein au processus que l’on veut mettre en place et à la finalité qu’on veut attendre. La solution ? Rester dans l’instant présent et ne pas être dans l’anticipation de ce qui va se passer. Il faut encore moins se focaliser sur les facteurs extérieurs qu’on ne peut contrôler, grâce à des méthodes de pleine conscience par exemple ou avec l’accompagnement de professionnel·les. L’important, c'est donc de se concentrer sur soi dans le moment présent. Le fameux lâcher prise, vous savez… 🙄