Les différentes causes de l'essoufflement
Selon Hugues Gauchez, pas besoin d'être en surpoids pour avoir un essoufflement dit “pathologique”. Le tabac, le stress, l’alimentation et le vieillissement peuvent y contribuer, mais le surpoids reste l’un des facteurs principaux : "À partir du moment où l’on est en surcharge pondérale, on doit mobiliser une masse qui peut être gênante, en matière de poids et aussi en matière de volume occupé. Par exemple, lorsque la circonférence du ventre est supérieure à 90 cm, c’est une maladie métabolique. Elle va écarter les côtes et rendre le diaphragme plat.”
La perte de mobilité du diaphragme, le muscle de la respiration va provoquer une augmentation de la fréquence respiratoire et une diminution du volume d’air pris (vous me suivez ?). C’est un véritable cercle vicieux qui commence : on reprend de l’air encore et encore pour s’oxygéner sans être rassasié et on n’évacue pas suffisamment le gaz carbonique… Que se passe-t-il ensuite ? De l’hyperventilation, voire parfois, des malaises.
Lorsqu’on a un essoufflement dit “pathologique”, on aurait tendance à fuir l’activité physique pour éviter ses désagréments ou ne pas savoir comment s’y prendre, et c’est normal. Hugues Gauchez rappelle l’importance de pratiquer une activité physique régulière non pas pour faire des efforts, mais pour faire du muscle ! Parce qu’on a besoin de muscles capables de nous porter, pour rester des personnes indépendantes et être capable de se déplacer seule. Plus on bouge et plus on peut gagner en mouvement. L’important est d’y aller “step by step” comme le dit Hugues avec patience, régularité et surtout avec un encadrement médical, c’est plus rassurant.