Être un athlète diabétique, c'est possible
Vous vous en doutez, notre envie, c’est de vous faire partager la joie du sport. Alors plutôt que de vous dire ce que vous devez faire ou pas et de parler de termes qui ne sont pas notre spécialité, nous sommes allés à la rencontre de Jean-Yves, grand sportif et membre du bureau de l’Association des Diabétiques de la Flandres maritime (A.D.F.M.) :
“J’ai pratiqué le basket-ball, le handball et le water-polo plus jeune. J’ai développé un diabète de type 1, c’est à dire insulino-dépendant, à l’âge de 23 ans. J’ai continué le water-polo et le basket-ball, puis je suis passé au volley-ball. Aujourd’hui, je pratique le tir à l’arc.”
Et dans cet article, nous allons parler des deux formes principales de diabète : le diabète de type 1 et le diabète de type 2. Dans ces deux cas, le taux de sucre dans le sang (la glycémie) n’est plus régulé par l’insuline. A long terme, une glycémie trop élevée entraîne une détérioration des nerfs et des vaisseaux sanguins et donc de nombreuses complications.
Au quotidien, le contrôle du taux de sucre dans le sang se fait grâce à un lecteur de glycémie.
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune : les anticorps s’attaque au pancréas, l’organe qui produit l’insuline. On parle donc de diabète insulino-dépendant : le ou la diététique de type 1 doit s’injecter de l’insuline, soit à l’aide de seringues ou de stylo à insuline, soit automatiquement avec une pompe à insuline. L’important est donc d’avoir un apport en insuline en adéquation avec son alimentation et son activité physique, afin d’éviter l’hypoglycémie (un taux de sucre trop bas, qui peut entraîner une perte de connaissance).
Le diabète de type 2 est lui une maladie d’origine génétique et environnementale : le surpoids ou l’obésité, le manque d’activité physique, une alimentation riche en acides gras saturés entraînent une résistance de l’organisme à l’insuline. La prise de traitement se fait ici par voie orale.