Avant de s’entraîner, c’est quoi le gainage ?
Gainage ventral, sangle abdominale, gainage assis, etc. Il y a de quoi s’y perdre, alors remettons les mots dans le bon ordre. Marie, kinésithérapeute du sport, nous définit le gainage comme un renforcement musculaire :
- du tronc, c’est-à-dire de la partie centrale du corps, des épaules jusqu’au bassin ;
- des ceintures scapulaire (au niveau des épaules) et pelvienne (au niveau du bassin), qui sont le lien entre le tronc et les membres.
Le gainage a deux principales fonctions :
1- Permettre la stabilité du corps et le transfert de force.
Guillaume, coach sportif, nous rappelle que le mouvement efficace se fait grâce à un centre du corps fort, qui est d’ailleurs la base de l’entraînement en Pilates. Un bon gainage permet l’anti-déformation du mouvement, grâce à la maîtrise de l’alignement du corps (tête - épaules - bassin). Le meilleur exemple est celui des gymnastes qui exécutent des mouvements complexes avec un centre du corps tonique, leur permettant de ne pas se déséquilibrer.
Marie nous explique la notion de transfert de force par un exemple concret : un handballeur, pour faire un tir efficace, a besoin d’être fort sur un point fixe. L’idée est d’avoir un point fixe solide, entre le tronc et les membres via les ceintures scapulaire et pelvienne.
2- Protéger le corps tout entier.
Le gainage permet de lutter contre la pesanteur qui a tendance à affaisser notre colonne vertébrale. Un bon maintien postural permet donc de soulager les maux de dos, entre autres. Par exemple, il peut être bénéfique, pour des personnes ayant une scoliose ou une hernie discale, d’avoir un bon renforcement musculaire pour protéger leur colonne vertébrale.
Le gainage est l’entraînement du centre du corps. Il s’agit d’un mouvement complet, qui ne se limite pas à faire simplement des abdominaux ou à rester immobile en planche. Il existe différentes façons de faire du gainage et des règles à respecter pour bien démarrer.