Aujourd'hui, c'est une évidence : les femmes ont leur place dans le sport, mais ça n’a pas toujours été le cas !
Et on peut s’amuser à remonter un peu dans le temps… En 440 avant JC, Kallipateira entraîne sa fille pour les Jeux Olympiques. Evidemment c’est interdit. Evidemment, sa fille gagne. Et lors de la célébration de la victoire de sa fille, alors qu’elle est déguisée en homme, sa tenue se décroche. Elle a donc été la première femme à avoir été tolérée dans un stade (bon sans le savoir au départ, on vous l'accorde).
Bien plus tard, c’est le golf qui est inventé. L'acronyme de golf ? GENTLEMEN ONLY LADIES FORBIDDEN. Bonne ambiance.
En 1870, la gymnastique devient une priorité nationale, jusqu’à être inscrite dans la loi en 1882. Les textes officiels sont formels : “L'école primaire peut et doit faire aux exercices du corps une part suffisante pour préparer et prédisposer les garçons aux travaux de l’ouvrier et du soldat et les jeunes filles au soin du ménage et aux ouvrages des femmes.” Le sport féminin (sans sexisme) ? Connais pas.
Fin du 19e, c’est le début du développement du sport féminin : les sportives ont quand même pour consigne de garder une certaine féminité, avec l’utilisation des bloomers. Le bloomer, ce short-culotte, a été développé pour la pratique de l’athlétisme, du volley et la pratique de la bicyclette. Des pratiques sportives tolérées pour les femmes. Avant Amelia James Bloomer, les sportives devaient courir en jupe longue. Hyper pratique (non).
Côté Jeux Olympiques, on ne trouve trace d’aucune femme aux premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne, en 1896. Les Jeux Olympiques sont ouverts aux femmes en 1900 : 6 femmes sur 1066 athlètes présent·es à Athènes cette année-là.
Charlotte Cooper devient la première championne des Jeux Olympiques et Margareth Abbot devient la première golfeuse médaillée d’or.