Le WOD : réussir ensemble, même à distance
L'un des éléments emblématiques du cross-training est le "WOD", acronyme de "Workout of the Day". Cette séance d'entraînement, quotidienne ou presque, est conçue pour être variée, intense et exigeante. Mais ce qui rend le WOD vraiment spécial, c'est qu'il rassemble toute une communauté, même à distance.
À l'ère des réseaux sociaux, le cross-training a su s'adapter en créant une expérience d'entraînement collective, en salle, mais aussi en ligne. Les adeptes du cross-training peuvent désormais suivre les WODs à partir de chez eux, mais avec un sentiment d'unité tangible puisque chacun·e partage ses réussites sur les réseaux sociaux, sur un hashtag dédié à chaque salle de sport spécialisée en la matière. Par ce biais, chacun·e sait donc qui a fait son WOD, s’il était difficile, le temps alloué à l’entrainement, et l’on peut admirer çà et là les selfies des adeptes de la discipline, tout en sourire, en muscles et en transpi !
Les plateformes de fitness en ligne, les réseaux sociaux et les applications dédiées permettent aux passionnés du cross-training de rester connectés, de partager leurs progrès et de s'encourager mutuellement, peu importe où ils se trouvent dans le monde. “C’est aussi ce qui fait le succès de ce sport : où que l’on soit, on sait qu’on a toute une communauté derrière nous”, précise Eloïse, “ça motive à poursuivre l’entraînement là où, dans d’autres sports, on sait que personne ne le saura si on ne fait pas notre work-out, ahah”.
Les WODs en ligne peuvent être synchronisés pour que la communauté les réalise simultanément, créant ainsi un esprit de camaraderie virtuelle. Les participant·es se sentent engagé·es dans un défi commun, s'encourageant mutuellement à traverser les mêmes entraînements, aussi difficiles soient-ils, même s'ils sont géographiquement aux antipodes les uns des autres. Cette dimension virtuelle a élargi les horizons du cross-training en permettant à un public divers de se joindre à la communauté. “Je ne peux pas me rendre à la salle plus de deux fois par semaine, puisqu’elle se trouve assez loin de chez moi”, illustre ainsi Antoine, “ça ne m’empêche pas de faire mes WOD depuis chez moi, en même temps que mes potes de salle, ou légèrement en décalé quand j’ai un empêchement”.
Que ce soit dans une salle de sport traditionnelle ou via un écran d'ordinateur, le WOD continue de servir de catalyseur au sein de la communauté de cross-training.