4 astuces pour ne pas rester assis·e trop longtemps

4 astuces pour ne pas rester assis·e trop longtemps

Que vous travailliez ou non, au-delà de la productivité induite par le mouvement, focus sur le bien-être !

Remplacer la position assise par du mouvement serait le meilleur geste santé à offrir à notre corps, selon plusieurs études. 

Au bureau ou en télétravail : bouger, pourquoi et comment faire ?

C’est vrai, ça, pourquoi bouger quand on travaille ? Quel est l’intérêt ? Au-delà de la simple forme physique, il existe bien d’autres raisons de s’activer, y compris au bureau. Parmi elles : la prise de bonnes habitudes. Si l’on habitue notre corps à bouger, à ne pas rester assis trop longtemps bien en amont de la retraite, on réduit les risques de répondre à l’appel du canapé une fois la retraite atteinte. Eh oui, le mouvement appelle le mouvement !

Si vous passez huit heures assis·e au bureau, et que vous ajoutez à cela deux ou trois heures assis·e à la maison, les dix heures de sédentarité sont atteintes, et c’est votre santé mentale qui peut en pâtir. De nouvelles recherches démontrent que rester assis plus de 10 heures par jour au travail entraîne non seulement des conséquences physiques, mais peut également augmenter les risques de troubles mentaux, tels que l'anxiété et la dépression. Pas folichon, soyons honnêtes.

Autre constatation importante : faire du sport après le travail ne protège pas les salariés des conséquences de la position assise. Les personnes qui restent assises pendant la majeure partie de leur journée de travail, même si elles sont physiquement actives et font de l'exercice en dehors des heures de travail, présentent des taux relativement plus élevés en termes de symptômes d'anxiété et de dépression que les travailleur·euses qui restent assis·es moins de trois heures par jour. Il ne s’agit donc pas de s’activer en plus de votre journée au bureau, mais bien de trouver des alternatives à la position assise prolongée, question de santé !

4 astuces pour ne pas rester assis·e trop longtemps

Quatre idées pour bouger en travaillant

Si vous vous demandez comment faire pour bouger sur vos heures de travail, il existe plusieurs réponses à cela. En voici quatre !

Faire des réunions debout

Ou même en marchant, d’ailleurs ! Le but ici est de limiter le temps assis, et qui dit réunion, dit temps interminable passé les fesses sur une chaise. Or, faire une réunion sans s’assoir est tout à fait envisageable la plupart du temps, tout particulièrement s’il s’agit d’un classique brainstorming, où l’on attend des idées qu’elles fusent, sans avoir à prendre énormément de notes.

Qui plus est, la marche stimule la créativité, quand la position assise aurait tendance à l’endormir. C’est en tout cas ce que suggère une étude de 2014 intitulée “Donnez des jambes à vos idées : l'effet positif de la marche sur la pensée créative” publiée par l’American Psychological Association. Alors, pour des idées qui vous vaudront votre prochaine promotion, adopter les réunions actives !

Adopter le tapis de marche et le bureau surélevé

Celui-là, je l’ai testé et approuvé ! Il existe en effet des petits tapis de marche à glisser sous votre bureau haut, ou sous une table à hauteur réglable. De cette façon, vous pouvez poursuivre vos tâches sur ordinateur sans pour autant rester en position assise. Mieux encore : vous êtes actif·ve !

Si j’avais peur de finir les quatre fers en l’air au bout de cinq minutes lors de la toute première utilisation de mon tapis, c’est tout le contraire qui s’est produit : j’ai rapidement oublié le mouvement en cours pour me concentrer pleinement sur l’écriture de mes articles. J’ai adopté une petite routine bien efficace : 1h30 de marche le matin, lentement mais sûrement, et la même quantité en fin d’après-midi, de manière un peu plus active. Résultat : à la fin de ma journée, mes 10 000 pas sont faits, j’ai réduit mes douleurs articulaires, et j’ai les épaules moins douloureuses qu’après une journée entière assise en télétravail ou au bureau.

Adopter la chaise assis-debout

Pas vraiment assis·e, mais pas vraiment debout non plus, la chaise assis-debout vous permet de solliciter vos jambes et vos abdominaux, suffisamment pour que votre corps subisse moins les méfaits de la sédentarité, mais pas assez pour que cela ne vous demande un effort trop conséquent. Pour vous la faire simple : il s’agit d’une chaise mi-haute, qui vous permet de poser vos fesses sans trop plier les jambes.

En bref, c’est le parfait compromis pour celleux qui souhaitent travailler de manière un peu moins statique.

Aller parler à votre collègue au lieu d’opter pour un email

Allez, franchement, combien d’email envoyons-nous à des collègues pourtant à portée de jambes ? Et, si, au lieu de leur envoyer un petit message, on choisissait plutôt d’aller voir lesdits collègues ? De cette façon, vous transformez le temps passé à écrire cet email en temps actif !

Et à la retraite, bouger, ça change quoi ?

Plein de choses ! Bon, pour être plus précise, se mettre en mouvement de manière régulière tout au long de la journée pour éviter la position assis·e prolongée peut avoir un impact très positif sur votre qualité de vie, et notamment sur votre bien-être mental.

Éviter de passer dix heures sur votre canapé ou sur une chaise et se mettre en mouvement pourrait ainsi réduire considérablement le risque de démence. Attention, on ne parle pas ici de sport, mais simplement de mouvement. Se lever, faire les cent pas en passant un coup de fil, travailler son potager ou encore faire le ménage sont autant d’activités qui comptent et font toute la différence. En gros, du moment que vous ne vous trouvez pas en position assise la majeure partie de votre journée, vous réduisez les risques de sombrer dans la démence dans les sept années qui suivent. C’est en tout cas ce que souligne une étude des universités de Californie du Sud et de l’Arizona, publiée le 12 septembre dernier.

Réalisée sur 49 841 personnes de 60 ans ou plus, de 2013 à 2021, cette étude conclut deux choses :
• Les personnes de plus de 60 ans passant plus de dix heures assises voient leur risque de démence dans les sept années suivantes augmenter de 8%
• Au-delà de douze heures par jour, ce risque monte à 63%.

Ces chiffres sont d’autant plus édifiants qu’ils ne varient pas en fonction du sport pratiqué par les personnes étudiées. En somme, si vous passez dix heures par jour sur votre canapé, tout en faisant une heure de sport dans ces mêmes journées, vous avez autant de risques d’être exposé à la démence qu’une personne passant dix heures par jour assise sans sport aucun.

Mais alors, comment inverser la tendance ? En bougeant, bien sûr ! Attention, pas en bougeant en plus de votre position assise chérie, mais bien en remplacement de celle-ci. Mettez une petite alerte sur votre téléphone, vous invitant à vous lever et à bouger toutes les trente minutes. Dans les premières secondes de cette alerte, engagez-vous dans une activité : appelez un.e ami.e et marchez durant tout votre échange, allez vous occuper de votre jardin ou de vos plantes d’intérieur, occupez-vous de votre linge, lavez le sol, passez un coup d’aspirateur ou un coup de chiffon… Les possibilités sont multiples et les gains aussi ! Eh oui, en plus de diminuer le risque de démence, vous obtiendrez un logement propre comme un sous neuf. Tout bénéf’. Et ça, ça vaut pour tous les âges.

Si jamais la procrastination vous stoppe dans votre élan, on vous explique les mécanismes de celle-ci et comment les contrer dans cet article.

Déjà actif·ve ? Votre mouvement peut également aider les personnes concernées par la maladie d’Alzheimer ! En participant à des évènements solidaires, vos performances sportives permettent de reverser des fonds à cette cause ou à d’autres, en fonction de l’évènement choisi. La solidarité sportive, voilà un beau projet !  

En bref, on dit “non” à la position assise toute la journée et “oui” au mouvement ! Promis, votre corps ne pourra que vous en remercier, et vous apprécierez d’autant plus les moments de relaxation dans votre canapé.

4 astuces pour ne pas rester assis·e trop longtemps

Val

Journaliste - rédactrice web

Journaliste société, passionnée de réseaux sociaux (la Twitter fever, tu connais) et de sport. À mes heures perdues, on me retrouve sur une barre de pole dance ou sous la barre de hip thrust, ça dépend des jours.

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