C’est quoi un·e mauvais·e perdant·e, déjà ?
Selon le dictionnaire de la langue française, un·e mauvais·e perdant·e est une “personne qui n’accepte pas la défaite, qui la prend mal”. Selon l’entourage des mauvais·es perdant·es, ce sont des personnes difficiles à vivre dans un cadre compétitif (je le sais, j’en suis une et mon conjoint refuse désormais de jouer au Monopoly avec moi au prétexte que “renverser le plateau quand on a perdu pour qu’on ne puisse pas identifier le vainqueur n’est pas autorisé dans les règles du jeu”, BORING).
Bon, trêve de plaisanterie. Les mauvais·es perdant·es peuvent avoir plusieurs comportements :
• Ils ou elles peuvent faire preuve d’impulsivité, d’agressivité pour éviter la défaite et les frustrations qui en découlent
• Certain·es vont jusqu’à pratiquer l’auto-sabotage pour éviter d’imputer leur défaite à un éventuel manque de compétences. "J'ai moi-même joué dans une équipe de football amateur et j'ai observé que certain·es joueur·euses commettaient des fautes horribles et inutiles lorsque la défaite semblait certaine", précise ainsi le psychologue Macià Buades-Rotger, de l'université de Barcelone, coauteur d’une étude datée de 2021 sur le sujet, "Ce qui est encore plus intriguant, c'est que certaines personnes qui agissaient de la sorte n'étaient pas particulièrement colériques en dehors du terrain".
• D’autres, enfin, souffrent en silence. Si leur comportement n’a donc pas d’incidence sur leur entourage, il en a suffisamment sur eux-mêmes pour que le problème soit adressé.