Pourquoi pratiquer la marche afghane ?
C'est quoi, la marche afghane ?
Le concept de "marche afghane" vous semble flou ? On décompose ! D'abord : "marche", tout simplement parce que cette technique se réalise en marchant (facile 😅). Un pas devant l'autre, jusque-là, tout va bien. Mais alors, "afghane" ? Là, ça se complique. On doit ce nom à l'économiste Français Edouard STIEGLER, qui lors d'une mission économique en Afghanistan dans les années 80, a observé la méthode de marche des tribus nomades dans le désert. Il s'est aperçu qu'elles pouvaient marcher sur des centaines de kilomètres pendant plusieurs jours, sans sembler se fatiguer. En essayant de comprendre leur secret, au-delà d'une bonne condition physique et des corps habitués aux efforts chaque jour, il s'est rendu compte que les nomades synchronisaient leur respiration et le rythme de leurs pas. En revenant en Europe, Edouard STIEGLER a souhaité partager cette méthode et l'a nommée "marche afghane".
Voilà pour la minute culture ! Cette méthode est donc basée sur le mouvement physique et respiratoire. Le principe ? Adopter une respiration consciente pour la caler sur ses pas. Plus qu'une façon de randonner dans la nature, c'est un état d'esprit, qui combine les avantages de la marche et ceux de la cohérence cardiaque (le contrôle de sa respiration). Parce qu'au quotidien, nous respirons plutôt de façon irrégulière et superficielle : on inspire et on expire au niveau thoracique. Avec la marche afghane, l'objectif est d'aller chercher une respiration profonde et ventrale, pour gagner en amplitude pulmonaire. Mais pas que !