Des petits gestes pour de grands changements !
Vous criez au scandale ! Nous qui vous avions pourtant promis d’éviter toute forme de remontrance, vous avez comme l’impression que c’est précisément ce qui vous attend ici. Ah, toujours écouter son intuition… Non, sérieusement, attendez ! Ces conseils, c’est avant tout et surtout du bon sens, vous devriez donc aimer ça.
Qui n’a jamais entendu parler des éco-tasses ? Ne baissez pas les yeux, il n’y aucune honte à cela. Souvent offert au moment du retrait des dossards ou à l’arrivée d’une course, le gobelet réutilisable est la nouvelle coqueluche des ravitaillements. Et comment ne pas l’adopter ? Personnalisable, vous pouvez y inscrire votre nom au marqueur, comme vous le faisiez au temps de l’école maternelle. Hygiénique, l’éco-tasse vous permet de ne pas boire dans les gobelets des autres enfants, vous empêchant ainsi d’attraper la varicelle. Écologique, le gobelet réutilisable est recyclable, en plus d’être un excellent substitut aux gobelets jetables qui prolifèrent par centaines et qui aiment tant prendre la poudre d’escampette au moindre malheureux coup de vent (plongeant ainsi les bénévoles dans le désarroi le plus profond, vous noterez tout de même l’art maîtrisé de la table que ces dernier·ères s’efforcent toujours d’apporter au ravito, qui, soit dit en passant, finit constamment saccagé). Les poches à eau et leurs tétines en silicone possèdent, elles aussi, toutes ces qualités, en plus de présenter l’avantage (et pas des moindres) d’éviter aux plus maladroit·es d’entre nous (aka les-pas-doué·es-du-gobelet) d’ingurgiter leur boisson par la bouche… Et par les narines !
En parlant de narines, songez donc à l’inconfort que vous éprouvez rien qu’en imaginant y aspirer boissons, insectes, et autres lotions nettoyantes à l’eau de mer (berk et ouch x 1000). Et bien, disons-nous que cet inconfort est semblable à celui qu’expérimente la terre jonchée de déchets. C’est qu’elle bosse dur et longtemps pour les éliminer (alors qu’il nous suffit simplement de souffler par le nez pour évacuer l’eau qui s’y est infiltrée) ! Tenez, par exemple, il faut un mois à du papier toilette pour se “biodégrader”, trois à six mois à des pelures de fruits, cinq ans à un papier de bonbon, et plusieurs vies à une simple bouteille en plastique !
Question réflexes-pas-si-bêtes, il y a aussi le covoiturage ou les transports en commun pour nous rendre en course ou à l’entraînement avec les copain·ines, le cœur léger. Vous pouvez également faire don de vos innombrables tee-shirts finisher (que vous n’avez plus la place de stocker, ni le temps de porter) à des associations. Ou simplement les refuser en expliquant la raison. Ou encore concocter avec amour de délicieuses barres de céréales maison 100 % à votre goût !
En bref, tout ce qui ne termine pas au sol, que vous pouvez laver et réutiliser, qui vous rapproche de vos ami·es et de votre famille, qui peut faire plaisir à autrui, et que vous pouvez fabriquer de vos propres mains : c’est bien, c’est même trèèès bien. Et vous, vous avez déjà adopté des/d’autres petits gestes écoresponsables pour poser votre pierre à l’édifice des grands changements ?