Dans le cadre sportif, vous avez peut-être entendu parler de lipox, ou lipolyse. On dit de ce seuil qu'il serait idéal pour brûler les graisses, mais qu'en est-il réellement ?
Votre pratique sportive, en plus de ses bienfaits sur votre santé, peut aussi vous aider à atteindre votre poids de forme au besoin. Si tel est votre objectif, le seuil de lipolyse peut être un sacré allié en matière de perte de poids. Qu'est-ce que c'est, et comment identifier votre seuil ? On vous explique tout ça !
Le seuil de lipolyse ou lipox correspond à la fréquence cardiaque à partir de laquelle votre organisme vient puiser dans vos réserves de graisses ou masse grasse. C’est une indication très utile pour celles et ceux qui souhaitent perdre en masse grasse.
Si vous souhaitez faire descendre votre taux de masse grasse, vous avez donc tout intérêt à contrôler votre fréquence cardiaque durant l'effort, car celle-ci vous indiquera cette zone physiologique.
Vous aurez remarqué que nombreux·ses sont celles ceux qui ont tendance à forcer lors d’un entraînement, dans l'objectif de perdre toujours plus de gras. Pourtant, spoiler alert, c'est inutile : si l’intensité de l’effort, et donc la fréquence cardiaque, est trop élevée, l’organisme utilisera comme seul carburant le glucose et le glycogène, et non la graisse que l’on souhaite entamer. Résultat : une baisse d’énergie, plutôt qu'un travail réel sur le taux de masse grasse.
En ce sens, le calcul du seuil de lipolyse est intéressant, puisqu’il permet de travailler intelligemment, sans aller au-delà de ses propres capacités physiques. C’est un bon moyen pour connaître ses aptitudes énergétiques et pour définir la bonne intensité lors de l’exercice physique. De plus, en « séchant » davantage, on rend l’effort plus facile du fait de la diminution du taux de masse grasse. Déterminer ce seuil de lipolyse pour les sportif·ves est aussi utile dans les phases de sèche ou d’affûtage.
Le seuil de lipolyse est variable d’une personne à l’autre. Il dépend du type de sport pratiqué et peut évoluer avec l’entraînement. Pour cela, il doit être mesuré par un·e professionnel·le de santé, dans le cadre d’un test de performance. Ce sont les échanges gazeux respiratoires qui permettent de quantifier l’oxygène consommé et combien de grammes de graisses ont été oxydés par minute.
Ainsi, pour une personne de 45 ans avec fréquence cardiaque de repos de 75 et une FC max de 181 (226-45), le seuil de lipolyse sera de : [(181 – 75) / 2] + 75 = 128 bpm. Si celle-ci souhaite puiser dans sa masse grasse, elle devra maintenir sa fréquence cardiaque au plus proche des 128 bpm, sur une durée variable, adaptée à son niveau d’entraînement.
Retenez qu’il est intéressant de tester son seuil de lipolyse plusieurs fois dans l’année afin d’évaluer ses progrès. Pour que ce travail en zone de lipolyse soit efficace, il est préférable de commencer par un entraînement d’une demi-heure minimum (ce temps de mise en route diminue avec l’entraînement).