Protéines animales versus végétales
Ces acides aminés essentiels sont présents dans l’ensemble des protéines animales, ce qui rend leur consommation intéressante et simple.
Les protéines végétales quant à elles, ne sont pas, pour la plupart, des protéines dites “complètes”. Cela signifie que ces protéines ne possèdent pas tous les acides aminés essentiels en quantité suffisante pour couvrir les besoins. Pour que l’organisme ait tous les acides aminés essentiels dont il a besoin, il faudra veiller à combiner plusieurs protéines végétales entre elles (sauf quelques cas comme le quinoa, le sarrasin, le petit épeautre ou encore l’amarante qui sont des protéines végétales complètes).
Pendant longtemps, nous entendions qu’il fallait les combiner au cours du même repas, avec des associations connues sur tous les continents (haricots rouges-riz, semoule de blé-pois chiches, riz-lentilles,...). Désormais, les études scientifiques nous ont démontré que leur association pouvait se faire sur une journée, et n’était pas indispensable au cours du même repas. Leur consommation peut donc paraître un peu plus compliquée à mettre en œuvre. Néanmoins, elles restent très intéressantes en termes d’apports en glucides, lipides et micronutriments. Il n’y a pas de raison de s’en priver. Au contraire, il est même intéressant de les favoriser !