Le jorkyball, c’est quoi ?

Le jorkyball a été imaginé dans un… garage. C’est le lyonnais Gilles Paniez qui est à la tête de l’invention, en 1987. Avec ses collègues et les routiers de passage, ils s’amusent dans l’arrière-boutique d'une station-essence de Saint-Priest, sur l’A43. Une balle de tennis, un bureau exigu, quelques règles pour marquer les délimitations du terrain, et voilà les premiers pas du jorkyball. En 1990, Gilles Paniez présente son invention lors de la Coupe du monde en Italie. Malgré la forte visibilité de ce mondial, la discipline n’a malheureusement pas le succès escompté.

Que faut-il savoir sur un match de jorkyball ?

La taille du terrain est de 10m de longueur et 5m de largeur et 2,70m de hauteur,  ressemblant aux dimensions d’un terrain de squash. Le terrain est séparé en deux parties symétriques pour distinguer le camp de chacune des équipes.

Deux autres lignes divisent la zone de chaque équipe, pour ne pas confondre zone d’engagement (située au fond du terrain), surface de jeu et la moitié de la zone commune centrale. Les penaltys sont tirés juste après la zone centrale et les coups francs se font du milieu du terrain. La surface de ce terrain est entouré de murs et les joueur·euses peuvent l’utiliser pour dribbler les adversaires. En parlant de joueurs et joueuses, combien sont-ils·elles ?

Quand on pratique le jorkyball, on est sûr·e de ne pas voir arriver quatre adversaires en même temps pour nous prendre le ballon. Les deux équipes se composent de deux joueur·euses dont un·e qui s’occupe de l’attaque et l’autre de la défense. Il peut avoir 3 remplaçant·es, pouvant entrer en jeu seulement à la fin d’un set. Les deux coéquipier·ères échangent leur poste à chaque fin de set. Au fait, un match, c’est combien de temps ?

Au foot, c'est 90 min, au rugby, c’est 80 min, au handball, c’est 60 min, qu’en est-il alors du jorkyball ? Pour cette discipline, pas de contrainte de temps. Pour gagner le match, il faut remporter 3 sets sur 5. Chaque manche se finit à la première équipe à sept buts. Si les deux équipes n’arrivent pas à se départager aux termes des quatre premiers sets, la manche décisive se terminera avec deux buts d’écart. Si cet écart n’est toujours pas réalisé au bout du 11ᵉ but, le set se finira par cinq penaltys de la part des deux attaquants.