Avouez que c’est chic, la trottinette : ces poussées libératrices, ces silhouettes qui filent comme le vent… Mais pour en profiter à long terme et sans douleurs, il faut la pratiquer dans de bonnes conditions. Voici quelques tuyaux pour éviter les désagréments.
La première étape d’une sortie en trottinette réussie, c’est de trouver un moyen de transport adapté à votre morphologie. En d’autres termes, achetez ou faites-vous offrir une trottinette à votre taille. Vous pensiez utiliser celle du petit qui ne s’en sert pas ? A votre guise, mais plié(e) en deux à pousser sur vos jambes, c’est votre dos que vous y laisserez.
Facile à intégrer dans votre quotidien, pratique et accessible à tout âge, la trottinette nécessite toutefois de veiller à quelques impératifs pour votre sécurité (et celle des autres usagers du trottoir). Car éviter les douleurs passe aussi par éviter les accidents et les chutes.
Privilégiez un modèle avec suspensions pour amortir les aspérités du sol. En bonus ? Un frein à main et des garde-boues, "au cas où" !
Une bonne position évite les douleurs notamment au niveau des lombaires et des épaules (en plus des jambes). Les "trottineurs" chevronnés sont unanimes, le mieux est d’être debout bien droit, la tête haute et le cou détendu. Soyez fier(e) et décontracté(e) ! Vos articulations seront plus à l’aise.
Enfin, pour éviter d’avoir un profil de Musclor d’un côté et de gringalet de l’autre, n’oubliez pas d’alterner le pied de poussée pour entraîner les deux côtés du corps. Cela aide aussi à réduire la pression et les courbatures dans les jambes. Tous les cinq coups environ, tâchez de changer de jambe !
Et ce n’est pas tout, avec les variations de position et les gestes (détendus) que vous faites, vous vous étirez tout en roulant. Encore un gain de temps.
Il existe plusieurs types de roues, mais quelle que soit la taille de la roue ou la qualité de sa gomme, c’est toujours plus confortable sur terrain lisse. Exit la descente à pleine vitesse d'une rue pavée, contournez les gravillons, les nids-de-poule, les racines qui pointent sous le bitume, les plaques d’égouts, les rigoles, les jointures de goudron, les ralentisseurs routiers, etc.
Bref, mettez pied à terre pour passer tout revêtement granuleux ou bosselé – et autres inventions de l’habillage urbain que l’on ne remarque vraiment que le jour où on y gagne une semaine de courbatures. Certes, la trottinette dans les parcs et jardins est séduisante, mais n’oubliez pas que c’est avant tout un moyen de déplacement urbain : elle est adaptée pour rouler sur une bonne piste ou du goudron.
Avec un modèle classique, oubliez la rando en terrain peu carrossable. Et si vous êtes plutôt branché(e) trek en square, pensez à changer de modèle.