1/ Les règles dans les transports en commun des grandes villes françaises
Les villes du paradis du vélo !
Le vélo pliant est accepté gratuitement quelle que soit l’heure (à condition qu’il soit plié et qu’il ne heurte pas les autres usagers) à Bordeaux sur tout le réseau TMB ; à Lille sur les lignes Transpole ; à Montpellier sur toutes les lignes de tramway ; à Marseille sauf si le chauffeur estime qu’il y a trop de monde dans le bus ; à Nantes, si votre vélo pliant est petit, il est accepté dans tout le réseau sans limite mais doit avoir une courroie ou être dans une housse (si vous n’avez pas de housse, vous pourrez monter à bord des lignes TAN seulement avant 7h et après 19h30) ; à Nice ; à Rennes ; à Strasbourg sur l’ensemble du réseau CTS ; à Toulouse sur toutes les lignes Tisseo ; et enfin à Tours également, mais on peut vous refuser l’accès du bus ou du tramway FilBleu s’il y a vraiment trop de monde.
Les villes qui aiment le vélo… par intermittence !
Chaque ville a ses spécificités, et pour certaines, elles refusent tous les vélos aux heures d’affluences. C’est le cas de Clermont-Ferrand où le vélo pliant est interdit dans les bus, acceptés dans le tram sous certaines conditions : il ne doit pas y avoir plus d’un vélo par rame, cela hors des heures de forte affluence, soit du lundi au samedi entre 7h et 9h et de 16h à 19h. C’est encore plus restrictif à Paris, les vélos pliants ne sont malheureusement acceptés nulle part dans le métro, sauf sur la ligne 1 le dimanche et les jours fériés, jusqu’à 16h30. En revanche, ils peuvent être transportés sur les lignes du réseau RER.
Les villes mauvaises élèves…
Il faut s’armer de patience, les vélos – même pliés – ne sont pas admis à bord des transports en commun ni de Lyon, ni de Toulon. Au moins c’est un moyen mnémotechnique pour s’en souvenir : les villes en « on », on prend ses petits petons !