Marcher plus régulièrement ? Oui, mais… la peur d’une météo capricieuse, de vous blesser, de ne plus savoir jongler entre vie pro, perso et sportive ou de marcher seul.e, etc. Inconsciemment on peut rapidement se donner des limites. À moins que ce ne soit des vues de l’esprit. Et si la réalité était plus belle que ce qu’on imagine…
Vous visez votre record personnel,vous voulez redoubler d’effort pour y parvenir, poussez un peu plus sur les jambes, mais la peur de la blessure freine votre élan.
Oui, bien sûr, il faut veiller à ne pas trop en faire, ne pas se mettre dans le rouge aveuglément, ne pas multiplier les entraînements d’un coup, évitez de s’imposer un rythme qui n’est pas le sien. Mais n’oubliez pas que la marche nordique ne contient aucune contre-indication absolue, mieux, elle comporte très peu de risques de blessure puisqu’elle n’est pas traumatisante. Elle tend au contraire à renforcer les fonctions musculaires et cardiovasculaires. Vous pouvez foncer !
Le temps, qu’il soit pluvieux, venteux, neigeux, frileux peut constituer un sérieux problème pour les pratiquant.e.s qui envisagent de marcher plus souvent, plus longtemps. Mais avec l’expérience, vous verrez que le proverbe « il n’y a pas de mauvais temps, juste de mauvais équipements » se confirme.
Dans une pratique plus régulière, veillez à bien vous équiper et le plaisir de marcher restera intact, au chaud, au sec.
Aller chercher les enfants à l’école après la troisième réunion de la journée, enfiler sa tenue de sport, préparer un repas au pied levé pour la soirée, attendre le retour de sa compagne ou de son compagnon, ouvrir la porte et… marcher. Le quotidien prend parfois la forme d’un contre-la-montre, l’idée d’ajouter des sorties de marche nordique à votre planning pourrait même paraître saugrenue.
Pourtant, vous pouvez concilier vie de famille, vie professionnelle et vie sportive à condition de s’organiser. Chaque semaine, définissez des plages horaires réservées à votre pratique de marche nordique en concertation avec vos proches et selon votre agenda pro. Ces sorties au grand air n’auront rien d’un trop-plein, au contraire, elles vous offriront des respirations.
Vous envisagez des sorties plus fréquentes mais celles-ci se feront pour la plupart en solo. Et ça vous stresse un petit peu. L’ennui d’une longue sortie, l’impossibilité de discuter avec d’autres pratiquant.e.s, ne pas savoir où marcher ou avoir peur de se perdre peuvent être des motifs suffisants pour faire les yeux doux à son canapé.
Mais c’est omettre le plaisir de traverser des paysages aux multiples détails réjouissants et de laisser son esprit se faire chouchouter par la cadence des pas. Et puis si les bruits de la nature ne vous réjouissent pas, emportez de la musique avec vous !
N’oubliez pas non plus que seul.e, vous choisissez votre rythme, votre parcours, les points d’intérêts qui pimenteront votre sortie, bref vous faites votre propre cuisine ! Pas impossible de rencontrer l’enthousiasme sur votre route, il vous poussera à explorer de nouveaux terrains de jeu ! Au fond, se perdre, c’est chouette… avec un téléphone en poche, une montre GPS ou une carte, histoire de retomber sur ses traces.