↪ Nutrition, hydratation et besoin primaires
Premier point important : on n’oublie pas ses ravitaillements ! Si certaines organisations mettent en place des stands, ce n’est pas le cas de toutes. Renseignez-vous en amont pour connaitre les modalités en vigueur pour la course à laquelle vous comptez participer, et préparer votre petit pack ravitaillement au besoin.
Parmi les conseils hydratation reçus, l’un d’entre eux retient mon attention. “Penser à s’hydrater avant le départ, dans le sas, mais pas trop”, conseille ainsi un internaute. Bin oui, si comme lui, vous vous retrouvez avec une envie pressante au bout de 300 mètres, c’est votre chrono qui va tirer la tronche… “Pour éviter d’avoir votre bouteille à la main ou bringuebalante à votre taille, optez pour un camel back”, conseille Élise, 43 ans, entraineuse d’une équipe d’athlètes en région parisienne, “vous aurez ainsi les mains libres, c’est bien plus pratique”.
Passons aux tant attendus “besoins primaires”. Oui, c’est une façon élégante de parler excréments et miction. Bon du coup là, ça l’est beaucoup moins, mais ici, on aime la franchise. C’est une astuce qui nous vient tout droit de Jérôme, adepte de la course à pied depuis plus de trente ans, et une dizaine de marathons à son actif : “Je n’ai pas un système intestinal super fiable, donc avant un marathon ou n’importe quelle course de plus de deux heures, je vais m’assurer de prendre mon dernier repas au moins trois heures avant le départ, histoire d’évacuer ce qu’il y a à évacuer en amont”. Ce qui n’empêche pas, bien entendu, de se prendre un petit encas juste avant le top départ ou au cours de votre course. Ne pas avoir de besoin urgent en pleine compétition, c’est chouette, tomber dans les pommes pour cause d’hypoglycémie, ça l’est beaucoup moins.