Football, tennis, judo, rugby… Tous ces sports sont bien sympathiques, mais avouez qu’ils n’ont rien de bien original.
Si vous aussi vous avez envie de sortir des sentiers battus dans le cadre de votre pratique sportive, pourquoi ne pas vous essayer au tchoukball ? Facile d’accès et permettant de limiter les blessures, cette activité très ludique commence à faire parler d’elle depuis quelques années. Présentation.
Partant du constat que les athlètes se blessaient bien trop souvent lors de la pratique des sports collectifs traditionnels, un médecin suisse du nom d’Hermann Brandt a planché sur un tout nouveau jeu permettant de supprimer tout contact physique entre joueurs mais aussi de “contribuer à l’élaboration d’une société humaine valable” (ambitieux le bonhomme). Le tchoukball était né.
Savant mélange de handball, de pelote basque et de volley-ball, le tchoukball se joue à 7 contre 7 sur un terrain de 16 x 27 m, soit grosso modo la taille d’un terrain de basket. La particularité de ce sport et qu’à chaque extrémité de l’aire de jeu, on retrouve un trampoline incliné. Rassurez-vous, on ne vous demandera pas d’effectuer des figures aériennes.
L’idée est de faire rebondir la balle (de la taille d’un ballon de hand) sur le trampoline et hors du demi cercle situé devant lui, sans que l’équipe adverse ne la réceptionne. Chacune des équipes peut marquer des points sur les 2 trampolines. On compte un point par “but” marqué. En cas de tir raté (la balle n’atteint pas la cible) ou de jet trop puissant (la balle sort du terrain après avoir rebondi sur le trampoline), le point revient à l’équipe adverse.
Aucun contact n’est donc toléré. Chaque équipe a un maximum de 3 places avant de placer un tir : dans le cas contraire, la balle change de main. A noter également qu’il n’est pas possible de marquer plus de 3x de suite sur le même trampoline.
La durée d’un match de tchoukball est de 3 x 15 mn, avec 5 mn de pause entre chaque temps de jeu.
Peu connu, le tchoukball présente pourtant de nombreux avantages, même pour les personnes les plus réfractaires au sport.
Ainsi, les fervents défenseurs de la parité seront ravis d’apprendre que le tchoukball est une activité mixte : hommes et femmes peuvent donc constituer une équipe. Les contacts sont totalement absents, ce qui réduit les blessures à peau de chagrin.
Enfin, est mis en avant l’idée de la collaboration au sein de l’équipe, en lieu et place de l’exploit individuel qui caractérise parfois d’autres sports collectifs. Au mieux les équipiers communiqueront, au plus fort sera l’équipe !