A mi-chemin entre le vélo de route et le vélo tout terrain, le gravel est né dans les années 2010 aux Etats-Unis, où les routes secondaires ne sont pas toutes goudronnées. Ces belles pistes de gravier permettent alors aux cyclistes de s’échapper des routes principales parfois dangereuses, de profiter des grands espaces et de découvrir de nouveaux horizons.
Aujourd’hui il existe à peu près autant de définitions de gravel que de pratiquants, mais la plupart se rejoignent sur le fait que le gravel est une pratique plus libre, qui sort des clubs et des fédérations, et se veut moins codée. La polyvalence de ce type de vélos permet à la fois de prendre de belles petites routes de campagne, et de bifurquer sur une piste de gravier, un chemin de terre ou un sentier. C’est donc un sport beaucoup plus ludique et varié, et qui permet de prendre du plaisir peu importe son niveau.
On est dans l'ADN du vélo de route, donc il y a une notion de vitesse qui est importante, de légèreté aussi. Mais le gravel peut être utilisé sur bien plus de terrains, sur les pavés, dans la boue, sur les chemins, les sentiers de forêts...
Un gravel, ou vélo gravel, ou encore vélo de gravel, c’est un vélo qui reprend la géométrie d’un vélo de route, mais dont les composants vont changer pour le rendre plus robuste et plus polyvalent. Les pneus sont plus larges et crantés, le cintre (ou guidon) est évasé pour un meilleur pilotage, les freins sont à disque pour une meilleure efficacité même dans la boue… Idéalement, le développement (ou ratio) du gravel est adapté, pour pouvoir mouliner davantage.
Si à la base, les vélos gravel étaient complètement rigides, plusieurs marques commencent à installer des suspensions de selle ou de fourche pour amortir les chocs.
Si vous ne voulez pas investir de suite dans un gravel, vous pouvez dores et déjà apporter quelques modifications à votre vélo de route, comme l'explique Max dans son conseil (voir ci-dessous). Ensuite, le meilleur gravel pour débuter c'est celui qui est adapté à votre pratique. Pour le trouver, posez vous quelques questions :
- Quel est mon budget ?
- Quel est mon terrain de pratique ? Si vous êtes en montagne par exemple, pensez à un développement adapté. Si vous êtes en région humide, optez pour des pneus plus crantés. Le choix du vélo va être différent en fonction du terrain.
- A quelle fréquence je veux rouler ?
- Qu'est-ce que je veux faire avec ce vélo ? De la course ou du cyclocross ? Optez plutôt pour un vélo en carbone de la gamme Van Rysel. De la longue distance ? Optez pour un vélo en titane de chez Triban. De la randonnée à la journée ? Un GRVL520 ou GRVL120 fera très bien l'affaire !
C'est une excellente question ! On nous demande souvent : mais est-ce qu'un vélo gravel n'est pas la même chose qu'un VTC ? Non, pas exactement. Un vélo gravel - ou gravel bike - a une position plus proche du vélo de route ou vélo de course : une position un peu plus inclinée, alors que le VTC a une position plus relevée, plus proche d'un vélo de ville. Aussi, le gravel est généralement plus léger, ce qui en fait au total un vélo plus dynamique, plus efficace.
Généralement, les vélos gravel sont équipés de cintre - ou guidon - courbé, comme sur les vélos de route ; alors que les VTC ont des cintres droits, comme sur les VTT. Enfin les VTC sont plus généralement équipés de porte-bagages, et d'accessoires.
Le bikepacking, c’est une contraction entre “backpacking” - voyage en sac à dos - et bike - vélo. Faire du bikepacking, c’est donc voyager avec des sacoches directement fixées sur le vélo. En cela, le bikepacking se différencie du cyclotourisme : il ne nécessite pas de porte-bagages, et se veut plus léger et minimaliste.
Le bikepacking peut donc se pratiquer sur la route ou en tout terrains, mais il est vrai que le gravel se prête bien à ce mode de voyage léger.
Chez Triban, on adore le gravel déjà parce qu'on trouve super beau ce type de vélos à gros pneus, et aussi parce que c’est super ludique et accessible à tous les niveaux et tous les profils. L’avantage, c’est que le gravel permet de sortir de la route - et donc de la circulation routière parfois oppressante - et qu’il nécessite moins de technique que le vélo tout terrain.
Rouler en gravel permet de sortir des sentiers battus, d’avoir accès à une vraie belle nature, et de partir à l’aventure dès le premier virage !
Retrouvez ici notre guide et conseils pour bien débuter en gravel.