Légère, sans pédale, pour jouer dedans comme dehors, la draisienne n'est pas qu'un vélo : elle devient la meilleure amie de votre enfant !
La draisienne, ce vélo sans pédales, est l'incontournable des enfants dès 2 ans ! Vos bouts de chou, hauts comme 3 pommes, maîtrisent leur petit bolide, découvrent l'équilibre et le plaisir de filer. Prêt·e·s à tout savoir pour les aider à démarrer « les doigts dans le nez » ? Lisez la suite !
La draisienne pour enfant est vélo sans pédales... sans transmission, sans système de chaîne et surtout sans pédalier !
Imaginez : 2 roues, un cadre, une selle et un guidon. Alors, vous avez une draisienne ! Pour visualiser un peu mieux : à l’arrêt sur la draisienne, l’enfant a les 2 pieds à plat, ancrés dans le sol. Cette position lui permet d’être bien stable. Il s'agit d'un des premiers moyens de locomotion de l'enfant.
Le secret de ce petit vélo d'apprentissage ? Une position qui met tout de suite en confiance. Votre jeune pilote, dès 2 ans (et environ 85 cm), a les deux pieds bien ancrés au sol. Le moteur, c'est ses jambes ! Une poussée, puis deux, et le voilà qui file, maîtrisant sa trajectoire et sa vitesse.
Sans même s'en rendre compte, votre enfant découvre le super-pouvoir de l'équilibre. C'est le tremplin idéal qui l'accompagnera dans sa croissance, généralement jusqu'à 105 cm. Pour prolonger l'aventure, certains vélos 14 pouces 2-en-1 (où les pédales s'ajoutent plus tard) prennent même le relais jusqu'à 110 cm !
Fini les petites roues et les apprentissages laborieux ! Avec la draisienne enfant, l'équilibre n'est plus une compétence à acquérir, mais une sensation à découvrir. Votre enfant le trouve instinctivement, en jouant.
Au guidon de son vélo, c'est votre enfant le·la chef·fe d'orchestre. Il ou elle choisit sa vitesse, sa direction et goûte à ses premières vraies sensations de liberté. Cette autonomie, c'est un booster de confiance monumental !
Et ne vous y trompez pas : c'est un vrai sport ! Comme le soulignent les psychomotricien·ne·s, la draisienne engage tout le corps. Le gainage, le dos, les jambes... tout se renforce sans même y penser.
Le plus beau dans tout ça ? Une fois l'équilibre apprivoisé, l'enfant n'a plus besoin de fixer ses pieds. Son regard se lève et s'ouvre au monde qui l'entoure : les ami·e·s oun la famille à suivre, les obstacles à éviter... C'est un atout incroyable qui rendra le passage au "vélo de grand·e" encore plus simple.
Le super-pouvoir de la draisienne, c’est qu’elle n’a pas de limites ! Parc, jardin, chemin de campagne... le monde devient un immense terrain de jeu à explorer. Et pour équiper l'aventurier·e ? C'est simple : un casque pour protéger ses idées de génie et votre regard bienveillant pour parer les petites embûches.
Et pour les tout premiers tours de roue ou les jours de pluie ? Rassurez-vous, la draisienne adore aussi la vie d'intérieur ! Le couloir se transforme en piste de lancement et le salon en circuit sécurisé, parfait pour démarrer en douceur, loin du tumulte de la ville.
Les deux règles d'or pour que ça roule à la maison ? On garde son casque, parce qu'un·e champion·ne est toujours bien protégé·e, et on passe un petit coup de chiffon sur les roues pour ne pas fâcher le parquet. Et c'est tout !
L'invention de la première draisienne date de 1817 ! Mais au départ, elle était plutôt destinée aux adultes. Il faudra attendre un peu pour voir l'invention de la draisienne que nous connaissons aujourd'hui... L’inventeur de la draisienne s’appelle Karl von Drais. C’est un baron allemand qui, en 1817, conçoit un engin roulant à propulsion humaine. Il présente son concept au public dans la foulée. La “Laufmaschine” ou machine à courir rencontre un succès immédiat pour le gain de temps qu’elle permet sur de courts trajets : 14 km effectués en 1h, contre le double de temps habituellement pour les attelages ! Il s’agit là d’une véritable alternative au transport à cheval, plus rapide et moins coûteuse en termes d’entretien.
L’ingénieur obtient le droit de commercialiser le vélo et le présentera même à Paris. Là, c’est le même accueil enthousiaste qu’en Allemagne. Il dépose alors un brevet sous le nom de “vélocipède”, mais, comme souvent, le public lui préférera son propre nom. Ce qui donne “draisienne”. Passé l’effet nouveauté, l’invention sera vite délaissée, au profit du vélo notamment : plus maniable et abordable.
La draisienne est redécouverte en 1997... encore en Allemagne ! Cette fois, avec une intention un peu différente : il ne s’agit plus de faire gagner du temps aux adultes sur de courts trajets, mais de permettre aux enfants de “faire” du vélo. Ce second inventeur de la draisienne s’appelle Rolf Mertens.
Il a un fils de 2 ans qui ressent une grande frustration de ne pas pouvoir faire du vélo comme son papa. Ce dernier est designer de profession et a en tête le concept du siècle précédent. Il imagine alors un petit vélo sans pédales, adapté aux capacités psychomotrices de son enfant. Ce dernier est conquis, tout comme son entourage. Le succès est tel qu’il devient impératif de créer une entreprise permettant de répondre à la demande… devenue mondiale depuis (source : Karambolage Arte).
Le freinage se fera d’abord avec les pieds, directement au contact du sol. Lorsque la maîtrise de la draisienne est acquise et que l’enfant prend de la vitesse sur son bolide, alors « on peut lui expliquer l’intérêt du frein » explique Karine Roulin, psychomotricienne. « C’est un bon tremplin vers le vélo, il ne restera plus que le pédalage à acquérir » ajoute-t-elle. Le frein s’avérera d’autant plus indispensable si la draisienne a remplacé la poussette dans vos déplacements quotidiens : routes à traverser, croisement de piétons.
Il existe des draisiennes en bois, avec des freins ou non, de différentes marques...
Comme il s’agit d’un véhicule instable par nature, il est impératif de prendre en considération certains aspects techniques pour offrir à votre pilote l’expérience la plus positive possible. Objectif : qu’il se sente vite à l’aise sur sa draisienne.
Poids et légèreté
La légèreté est un élément déterminant dans la prise en main de la draisienne par un enfant. Notamment pour les plus petits gabarits. Le poids d’une draisienne est généralement compris entre 3 kg et 5 kg, en fonction de la marque, de l’usage, du niveau et de la morphologie de l’enfant. Afin de limiter le poids du vélo, sur certains modèles haut de gamme, l’aluminium est généralement choisi par les fabricants pour les composants principaux: guidon, cadre, tige de selle.
Freins
Le frein est-il indispensable sur une draisienne ? À l’étape de la prise en main, le frein ne sera pas forcément utile à l’enfant, trop occupé à dompter son nouvel engin.
Pneus et roulabilité
La question des pneus est à aborder en fonction du niveau de votre petit. Est-il complètement débutant ou maîtrise-t-il déjà la draisienne ? Dans le premier cas, choisissez un modèle avec des pneus en mousse. Le vélo est plus léger. Il a l’avantage de ne pas pouvoir crever. Vous pouvez aussi le faire rouler en extérieur comme en intérieur pour démarrer l’apprentissage à la maison… à condition que les roues soient propres évidemment !
Dans le deuxième cas, votre enfant maîtrise la draisienne. Il vous accompagne même dans vos balades familiales. Alors, vous pouvez privilégier des modèles qui ont tout d’un vrai vélo : un moyeu, une roue avec jante, des rayons, une chambre à air, des pneus gonflables, de bons roulements. Ces derniers, choisis avec des billes, permettent d’économiser l’énergie de votre enfant, car ils permettent à la roue de tourner plus longtemps.
Cadre et repose-pieds
Il existe des cadres de toutes matières (bois, acier, aluminium... c’est surtout une question de poids et d’esthétique) et de toutes formes. La forme la plus courante est une barre transversale reliant la roue arrière au guidon, appelé aussi cintre. Néanmoins, pour faciliter l’apprentissage, certains modèles proposent un cadre bas. Cette forme de cadre plus courbée a plusieurs avantages. D’abord, il permet à votre enfant de monter et descendre sans effort. Il passe les jambes par l’avant, comme sur un scooter ! En pleine phase d’imitation, on sait déjà qu’il va adorer s’imaginer conduire son véhicule. En résumé, il n’a donc pas à soulever sa jambe à 90° pour enfourcher l’engin tout en la maintenant en équilibre, en appui sur une seule jambe. Ensuite, l’espace créé par le cadre bas permet à votre enfant de se mettre entre la selle et le guidon pour franchir les obstacles (descendre une pente, monter un trottoir…). De quoi lui permettre de vivre une expérience plus que positive, surtout pour les grands débutants.
Selle et guidon
La selle et le guidon vont favoriser une bonne position. Afin de permettre à votre enfant d’être le plus à l’aise possible sur le vélo, il peut être intéressant d’opter pour une draisienne réglable au niveau de la selle et du guidon. Le réglage est un élément primordial à prendre en compte. Pour un enfant débutant, on réglera l’ensemble de façon à ce qu’il soit le plus droit possible, pour le confort.
Il peut être intéressant de se soucier de la plage de réglage de la selle. Plus la plage de réglage est grande, plus la draisienne “grandira” avec votre enfant. Certaines marques proposent une selle ergonomique qui remonte à l’arrière (en forme de banane). Elle est également plus confortable et facilite les appuis pour se propulser.
Équilibre, confiance, liberté... La draisienne est le plus beau tremplin vers l'autonomie. Il ne reste qu'à choisir son futur bolide pour de nouvelles aventures !
Copywriter Kids Cycling
