Le témoignage de Julien, 37 ans, passionné de football depuis son enfance
« J'ai toujours été très actif sur le terrain, jouant plusieurs fois par semaine et participant à des tournois dès que l'occasion se présentait. Mais il y a environ un an, j'ai commencé à ressentir une douleur sourde au niveau du bas-ventre et de l'aine, une douleur qui s'accentuait à chaque entraînement. Je pensais que c'était simplement un petit inconfort passager, mais cela a rapidement pris de l'ampleur.
Au bout de quelques semaines, la douleur était devenue si intense que je ne pouvais plus jouer. Chaque mouvement me faisait souffrir, même marcher était difficile. J'ai finalement décidé de consulter un médecin, un spécialiste du sport, qui m'a diagnostiqué une pubalgie. C'était un choc pour moi. J'avais entendu parler de cette blessure chez d'autres sportifs, mais je ne pensais pas que ça m'arriverait. Le médecin m'a expliqué que la pubalgie est souvent causée par un déséquilibre musculaire ou un surmenage, et qu'il me faudrait du temps pour m'en remettre.
Mon médecin m'a prescrit un programme de rééducation avec un kinésithérapeute. Au début, les exercices semblaient basiques, presque trop simples, mais ils ont progressivement renforcé les muscles de ma région pelvienne et de mon abdomen, pour le mieux.
Il a également insisté sur l'importance d'un bon équilibre entre renforcement musculaire et étirements, ainsi qu'une amélioration de ma posture, tant sur le terrain qu'au quotidien. J'ai suivi ces conseils à la lettre, mais j’ai aussi appris à écouter mon corps et à ne pas forcer quand la douleur revenait.
Après plusieurs mois, j'ai enfin pu reprendre le football. La première fois que je suis retourné sur le terrain, j'avais un peu peur que la douleur revienne, mais tout s'est bien passé.
Aujourd'hui, je me sens plus fort et plus conscient de mon corps qu'avant la blessure. Je continue à faire les exercices de renforcement et d'étirement recommandés par mon médecin, et je fais attention à ne pas surmener mon corps. Cette expérience m'a appris à respecter mes limites et à prendre soin de moi avant tout.
Si je devais donner un conseil à un·e autre sportif·ve souffrant de pubalgie, ce serait de ne pas ignorer la douleur et de consulter un·e spécialiste dès que possible. Avec le bon soutien et un plan de rééducation adapté, on peut s'en sortir, promis ! »