Quel que soit son niveau en natation, la respiration est le véritable moteur de l’effort physique.
Quel que soit son niveau en natation, la respiration est le véritable moteur de l’effort physique. Il est un point technique trop souvent mis de côté, aussi bien à l’entraînement qu’en compétition, alors qu'il est essentiel de le travailler. En effet, hors de l’eau, la respiration se fait naturellement et de manière inconsciente, ce qui n’est pas le cas en immersion.
Lors de l'effort, le poumon fait preuve de capacités d'adaptation importantes. Quand la demande d’oxygène augmente, le poumon permet d’inspirer plus d’air et donc d’oxygène. Le même phénomène se déroule au niveau de l’expiration pour rejeter dans l’air une quantité plus importante de gaz carbonique.
L’entraînement permet d'apprendre à respirer de manière plus brève et profonde et donc plus efficace. Des exercices respiratoires permettent de savoir mieux respirer pendant la nage.
Par conséquent, apprendre à respirer peut nettement améliorer les performances.
En comparaison, pour réaliser le même effort physique, quelqu’un d'entraîné bénéficiera d’une meilleure capacité à utiliser sa respiration et l’oxygène de l’air ; il pourra donc réduire sa fréquence respiratoire et être plus efficace.
En clair, une respiration mieux maîtrisée sera un atout lors de l’effort, mais également dans les phases de préparation pour l'échauffement, et lors de la récupération et étirements qui suivront la réalisation.
Lorsque le système circulatoire n’arrive pas à transporter le sang en quantité suffisante par rapport à la demande, cela provoque l'essoufflement. Pourtant, ce n’est pas la capacité respiratoire ou la fonction respiratoire qui sont directement en jeu. Le cœur joue donc un rôle primordial dans cette sensation d’essoufflement prioritairement par rapport aux poumons.
Mauvaise respiration engendre mauvaise oxygénation. On parle alors d’hypoxie. Cela désigne un déséquilibre entre les besoins tissulaires en oxygène et les apports. Lorsque l’hypoxie concerne les muscles, des crampes et des lésions inflammatoires peuvent être induites.
Dans l’eau, la respiration s’effectue toujours par la bouche. L’expiration est active pour vider la totalité de l’air présent dans les poumons et pouvoir inspirer plus efficacement par la suite. Le temps de l’expiration est donc jusqu'à deux ou trois fois plus long que le temps de l’inspiration.
L'autre particularité de la respiration aquatique est la coordination entre les mouvements et la respiration. Que ce soit en brasse ou en crawl, en papillon ou en dos, les temps d’expiration et d’inspiration doivent être synchronisés aux mouvements de bras et de jambes.
En effet, la respiration a une grande influence sur :