Vous avez donc couru, ensemble, en parallèle des chimios. Quel a été le résultat ?
L. : On s’est rendu compte que c’était l’inverse de ce que prédisaient les médecins... Plus Vincent courait, moins il ressentait les effets secondaires des chimiothérapies.
V. : Avant de commencer à courir, je mettais parfois jusqu’à quatre ou cinq jours avant de me remettre d’une séance de chimio. C’était comme une longue gueule de bois ! Or, une fois repris l’activité physique, je retrouvais un état quasi normal dès le surlendemain de la séance de chimio. Au bout de 3 ou 4 mois de course, j’avais retrouvé une bonne condition physique.
Dès l’hiver 2017, je me suis inscrit au Marathon de la Route du Louvre, qui relie Lille à Lens. Plus que la performance, cela m’a permis d’avoir un plan d’entrainement, d’avoir une perspective et un objectif.