Les allergies saisonnières : le pollen, seul fautif ?
Avant de parler des allergènes (agents responsables des allergies), parlons d’abord allergies.
En ce qui concerne la pratique du sport, la professeure m’indique que la problématique principale est l’allergie respiratoire.
“L’allergie est un mécanisme de maladie qui peut concerner différents organes dont les organes respiratoires (nez et bronches), ce qu’on appelle alors les allergies respiratoires (rhinite allergique et asthme allergique). L’allergie ne désigne pas la maladie en tant que telle mais son mécanisme. On ne peut pas avoir d’allergie respiratoire si on n’a pas un asthme, une rhinite, une rhino conjonctivite ou une conjonctivite”, m’explique la professeure.
Les allergies saisonnières sont provoquées par des allergènes présents à certaines périodes de l’année, contrairement aux allergies présentes toute l’année, comme celles provoquées par les acariens par exemple. Que ce soit un asthme ou une rhinite, les personnes allergiques aux acariens sont symptomatiques du 1er janvier au 31 décembre, même si différents facteurs peuvent atténuer ou aggraver les symptômes, comme la température ou encore l’humidité.
Au printemps, la pollinisation des arbres va venir gêner les personnes allergiques aux pollens. Ensuite, l’été laisse place à la pollinisation des graminées, avant qu’à la rentrée, la pollinisation des herbacés arrive à son tour dans certaines régions. L’hiver, les personnes allergiques au pollen peuvent enfin respirer (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots).
Grâce aux explications de la Pr Chenivesse, je comprends que le pollen est bien le principal allergène du printemps. De manière moins répandue, les moisissures extérieures sont aussi des allergènes saisonniers, mais elles sont bien plus présentes en été quand il fait chaud et humide.