Aujourd’hui, c’est jour de match ! Et malheureusement, vous craigniez ce match car vous savez que vous allez vous retrouver face à un joueur qui fait des ravages sur les terrains voisins.
Pas de stress, vous êtes préparé consciencieusement car votre famille vient vous voir jouer.
Votre objectif est de vous rendre le match facile face au joueur qui se retrouvera fréquemment dans votre zone. Votre priorité : ne pas encaisser de buts.
Montrez bien à votre adversaire que vous n’êtes pas venu pour faire de la figuration. Il vous faudra montrer dès le premier duel que vous êtes dans votre match.
La « bonne » agressivité est de sortie. On joue le ballon, on montre physiquement qu’on est là !
Attention à l’excès de fougue pour ne pas être averti dès les premières minutes, sinon vous jouerez le reste du match sur la pointe des pieds et vous vivrez un cauchemar. J’en connais un qui va être content ;)
Ça y est ! Vous avez remporté vos premiers duels et vous êtes fier de montrer cela à vos supporters. Surtout, ne sortez pas de votre match car sinon le retour du bâton pourrait être pire.
Une fois l’ascendant psychologique en poche, il vous faut maintenant rester concentré pour ne pas laisser d’espace à l’adversaire. D’autant plus que si vous réalisez un bon match, vos adversaires vont essayer d’éviter de jouer dans votre zone.
Un conseil : participez bien aux phases de jeu de votre équipe, profitez de la confiance accumulée pour apporter un plus.
Le match se déroule bien et vous pensez passer un bel après-midi. Attention, ne sous-estimez pas votre adversaire. Il a des qualités pour faire la différence. Restez donc toujours focalisé sur le ballon et ne jouez pas les chevilles. Vous avez connu les blessures et vous savez que c’est le pire pour un joueur de foot.
Enfin, serrez la main de votre adversaire à la fin du match peu importe l’issue du match. Car si vous avez réussi un bon match c’est un peu grâce à lui et il y aura certainement un match retour !
Vous l’aurez compris, la technique est importante mais la motivation l’est tout autant.
Notre entraîneur disait souvent : « on a le droit de rater des passes, mais on n’a pas le droit de lâcher ».