Pourquoi vous devez préférer la cuillère à la cravate ? Notre lexique du rugby vous propose les définitions hautes en couleur de ce sport.
Bienvenu en Ovalie ! Le pays du rugby où les chandelles pleuvent et où vous devez éviter les caramels pour aller à dame. Si vous découvrez ce sport, vous vous rendez compte que son vocabulaire est aussi riche que ses bienfaits. Nous vous proposons ici notre lexique de ce sport de contacts et d’expressions.
Aux ailes de la ligne des trois-quarts aux postes 11 et 14, vous vous occupez de la finition. En attaque, votre vitesse est votre principale qualité, au large comme dans les petits espaces. Vous avez souvent le luxe et la responsabilité de conclure les offensives par un essai.
Les remises en jeu sont un art à part entière au rugby ! Lors des lancers en touche, les deux équipes peuvent aligner leurs avants sur deux lignes parallèles pour récupérer le ballon. La réussite de votre alignement vous permet donc de lancer le jeu.
Si vous jouez à la charnière, prônez l’alternance ! A la main pour attaquer et accélérer le jeu ou au pied pour jouer dans le dos de la défense, occuper le terrain et soulager vos avants… pour jouer juste, alternez !
Place au numéro 15 ! Derrière les ¾, vous couvrez l’arrière du terrain. Dernier rempart en défense et à la reception sous les chandelles, vous vous occupez des relances, au pied ou à la main. En attaque, vous venez apporter le surnombre dans la ligne de ¾.
Si l’arrière au singulier désigne le numéro 15, les arrières au pluriel désignent donc l’arrière mais aussi tous vos partenaires des ¾ et de la charnière, par opposition à tous vos partenaires du paquet d’avants.
Si l’équipe adverse commet une faute en défense, l’arbitre peut vous laisser continuer votre attaque. C’est le moment d’oser ! Si l’avantage ne vous profite pas, vous revenez à la pénalité au lieu de la faute.
Les avants sont les joueurs ou joueuses aux postes 1 à 8, qu’on appelle aussi le pack ou affectueusement “les gros”. La puissance et la force sont donc les mots d’ordre. En touche, en mêlée ouverte et fermée, vous assurez la conquête, qui permet de lancer le jeu de votre équipe.
Cette expression désigne une occasion franche d’aller aplatir dans l’en-but adverse. Alors enlevez les moufles et restez lucide ! C’est le moment de vous appliquer.
Au rugby, la balle est de forme ovale, c’est plus facile pour buter entre les poteaux ! Aussi appelée la gonfle, vous pouvez la dorloter au chaud dans un maul ou la faire chanter en enchaînant les passes, mais toujours vers l’arrière.
C’est l’action de taper dans le ballon avec le pied. Si vous êtes botteur ou botteuse, vous êtes en charge des coups de pieds de renvoi, de remise en jeu et de placement.
Petite subtilité maintenant. Vous butez aussi avec le pied, mais cette fois vous devez envoyer le ballon entre les poteaux sur les pénalités, les drops et les transformations. Buteur et buteuse, vous devez donc convertir au score la domination de votre équipe !
Un classique du 1 contre 1 en attaque mais on ne s’en lasse pas ! Ballon en main, vous fixez votre vis à vis en courant dans sa direction pour le ou la “cadrer” puis vous le ou la débordez d’un pas de côté.
Numéros 12 et 13, vous êtes au milieu de la ligne de ¾ . En perforation, en appuis ou en technique, vous êtes au soutien du numéro 10 et le relai vers les ailiers ou ailières.
C’est une spécialité des arrières et des demis d’ouverture. Dans le cours du jeu, vous tapez le ballon derrière la défense et assez haut pour avoir le temps de foncer jusqu’au point de chute. Facile si vous savez sprinter tout en regardant en l’air.
Si vous êtes demi de mêlée ou d’ouverture, vous êtes la moitié de la charnière ! Aux postes 9 et 10, vous faites la transition entre les avants et les ¾ et vous endossez les responsabilités tactiques de l’équipe, au pied comme à la main.
La chistera est une passe dans le dos. Si vous jouez demi de mêlée, vous vous retrouvez parfois en situation de tenter ce geste qui surprend la défense. Surtout si vous le réussissez plus d’une fois sur dix.
Au rugby, il y a des artistes aux mains vives et aux appuis lestes. Il y a aussi des coffres forts. Vous pouvez faire leur faire confiance pour provoquer la défense en première intention, le ballon est en sécurité.
C’est un des fondamentaux du rugby et le gros du boulot si vous jouez avant. La conquête est la lutte pour gagner la possession du ballon. Vous basez votre conquête sur les lancements de jeu (touche et mêlée) et sur les rucks dans le cours du jeu.
Au rugby, la cravate est interdite ! Elle désigne un plaquage au dessus des épaules et elle est sévèrement sanctionnée.
Les crochets sont les divers changements d’appuis pour surprendre votre adversaire. Plus facile si vous jouez arrière que si vous jouez deuxième ligne.
Vous croisez ou faites une passe croisée quand vous transmettez la balle à votre partenaire qui passe dans votre dos dans le sens inverse de votre course. Si vous jouez au centre, vous pouvez en faire une spécialité.
Vous êtes le dernier rempart en défense et l’adversaire se fait la malle vers l’en-but ? Il est temps de sortir la cuillère ! Plongez pour toucher avec la main le pied de votre adversaire au dernier moment. Efficace, spectaculaire… et un peu chanceux.
Numéro 10 et deuxième moitié de la charnière, votre rôle est de mener le jeu. Responsable de l’animation offensive, vous dirigez la ligne de ¾ et vous endossez aussi la plus grande partie du jeu au pied. Ouvreurs et ouvreuses, la créativité et la vision du jeu sont pour vous une seconde nature.
Numéro 9 et première moitié de la charnière, vous êtes souvent le plus petit gabarit sur le terrain et surtout le ou la plus agile. A la mêlée, vous devez diriger le pack et sortir la balle pour la transmettre au numéro 10. Une passe de qualité et une voix qui porte sont donc au menu.
Numéros 4 et 5, vous êtes deux en deuxième ligne. C’est facile à retenir. Souvent de grande taille, vous êtes les poutres du pack, pour pousser en mêlée et porter ou sauter en touche. Aux premières loges dans les rucks, vous êtes des joueuses et joueurs d’ombre et de devoir, invisibles pour le public et indispensables pour vos partenaires.
Ce terme anglais consiste à pousser le ballon avec le pied, souvent en pleine course. On avoue, la forme du ballon laisse beaucoup de place aux surprises. Mais parfois, c’est mieux si vous attendez d’être dans l’en-but avant de plonger sur la gonfle.
Pour dropper, vous devez lâcher le ballon et le botter juste après son rebond afin de l’envoyer entre les poteaux. Si vous réussissez ce geste de grande classe, c’est 3 points ! Sinon vous pouvez vous excuser d’avoir balancé le ballon n’importe où.
Lors d’un ruck, vous déblayez en repoussant avec les bras vos adversaires. En attaque, vous protégez ainsi le ballon pour votre demi de mêlée. En défense, vous pouvez ainsi avancer pour récupérer la balle. Avants, vous êtes donc des pros du nettoyage et du déblayage.
En attaque, vous devez toujours être derrière le ballon. Si vous vous trouvez devant le porteur ou la porteuse de balle et que vous gênez l’adversaire qui vient plaquer, c’est un écran, et une pénalité contre votre équipe.
C’est le tabou du rugby ! Si vous faites tomber le ballon vers l’avant, ou si vous effectuez une passe vers l’avant, vous perdez la possession. Vous pouvez donc vous préparer pour une mêlée avec introduction pour l’adversaire.
C’est la terre promise du rugby. L’en-but est la zone derrière les poteaux où vous devez aplatir le ballon pour marquer un essai. En défense, vous pouvez aplatir dans votre propre en-but pour un renvoi aux 22 mètres ou une mêlée à 5 mètres.
Pour marquer l’essai tant désiré, vous devez aplatir le ballon dans l’en-but adverse. Puisque vous êtes arrivé·e au bout du terrain, on parle d’aller à dame, comme aux échecs. Félicitations, vous marquez 5 points.
Vous devez toujours vous trouver entre votre en-but et le ballon, sinon vous êtes hors-jeu ! Sur la largeur du terrain, la ligne de hors-jeu est donc définie par la position du ballon ou par les pieds du dernier joueur ou de la dernière joueuse dans un ruck.
La marque ou arrêt de volée est un geste défensif. En défense dans vos 22, vous attrapez le ballon sur une chandelle avant qu’il ne rebondisse. Parfait ! Maintenant levez le bras, criez “marque !” et c’est parti. Ou plutôt ça s’arrête : vous pouvez effectuer un dégagement au pied sans subir la pression adverse.
Dans le cours du jeu, vous restez debout avec le ballon et vos partenaires viennent se lier à vous pour faire une bonne vieille cocotte. Vos adversaires en font de même pour vous empêcher d’avancer et c’est parti pour une tortue, ou maul en anglais. Les avants en raffolent.
C’est un symbole du rugby et le domaine des avants. Après certaines fautes adverses, vous bénéficiez de l’introduction en mêlée. Le pack se lie bras dessus, bras dessous, s'arqueboute et pousse épaule contre épaule face au pack adverse. Le numéro 9 introduit la balle en mêlée, qui est récupérée au pied par le talonneur et qui ressort entre les pieds du numéro 8. C’est un défi physique mais aussi l’occasion de lancer le jeu pour les arrières, qui ont toute la largeur du terrain pour leurs cavalcades.
C’est une passe après contact, un geste un peu acrobatique effectué lorsqu’on est en train de tomber pour continuer le mouvement du ballon. C’est un geste technique très spectaculaire et plébiscité dans le milieu.
Ce nom dérivé de la forme ovale du ballon est le surnom de l’univers du rugby. Un monde vous tend les bras.
Si vous jouez avant, vous faites partie du pack. Le pack est réparti en trois lignes : trois premières lignes, deux deuxièmes lignes et trois troisièmes lignes pour un beau paquet d’avants.
Pour réaliser une passe après contact, vous devez “passer les bras” derrière votre adversaire au moment du plaquage. Vous pouvez donc passer la balle et continuer le jeu tout en fixant un défenseur ou une défenseuse.
Au rugby, vous pouvez lober vos propres partenaires ! Lors d’une passe sautée, vous “sautez” le ou la partenaire à côté de vous pour passer la balle directement au joueur ou à la joueuse suivant·e.
Parfois, il vaut mieux garder la balle au chaud plutôt que de vous lancer dans de grandes envolées. Dans ce cas-là, rien ne vaut le pick and go : vous ramassez la balle dans le regroupement (Pick) et vous avancez (Go). Vous avancez peu, mais vous protégez la balle, que l’avant suivant ramasse et ainsi de suite.
À gauche en numéro 1 et à droite en numéro 3, vous faites partie de la première ligne. Vous êtes le premier rideau en défense et en mêlée. La force et la puissance définissent votre rôle, autant dans les charges en attaque que dans les phases de conquête.
C’est le geste de base en défense. Vous utilisez vos bras pour attraper l’adversaire et l’amener au sol. Vous devez toujours plaquer en dessous des épaules et lâcher l’adversaire ou le ballon une fois au sol. Quand vous faites avancer votre équipe sur un plaquage, c’est un caramel ou un tampon.
Si l’équipe adverse commet une faute, vous bénéficiez d’une pénalité. Les adversaires doivent reculer de 10 mètres et vous pouvez jouer rapidement à la main, botter pour occuper le terrain ou buter pour marquer 3 points.
Ce mot-valise désigne une des options en cas de pénalité. Si vous choisissez de taper en touche après une faute adverse, le lancer en touche vous revient. En plus de gagner du terrain, vous récupérer donc un lancement de jeu. Alors visez-juste !
Dans la grande famille du rugby, vous avez fait votre choix. Si vous jouez au rugby à XV, vous faites donc partie des quinzistes.
Pour protéger le ballon et éviter le plaquage lors de vos folles chevauchées dans la défense adverse, vous pouvez raffuter. Pour réaliser un raffut, calez bien la balle dans la main opposée à l’adversaire et tendez l’autre bras pour repousser l’adversaire avec la main.
Au rugby, les attaques, et donc les défenses, coulissent souvent sur la largeur du terrain. Vous renversez le jeu quand vous passez la balle dans le sens opposé au jeu, pour prendre à revers la défense.
Après un plaquage, vous devez lâcher le ballon. Les joueurs et joueuses des deux équipes peuvent alors protéger le ballon au sol en restant debout sur leurs appuis au dessus de la balle. Vous voilà donc au coeur des regroupements (rucks en anglais), aussi appelés mêlées ouvertes.
Dernier arrivé sur la scène du rugby, le rugby à VII a le vent en poupe et représente même son sport aux JO depuis 2016. Si vous préférez les matchs courts et intenses du rugby à 7, vous êtes septiste.
Si vous vous coupez de votre soutien lors de vos percées ou relances, vous risquez de perdre la balle dans le prochain ruck. Le soutien désigne les partenaires disponibles autour de vous quand vous portez le ballon.
Vous talonnez la balle dans une mêlée ouverte ou fermée. Avec le pied, vous faites rouler la balle vers votre camp pour la mettre à disposition du demi de mêlée. C’est le rôle du talonneur notamment. Le rôle du 9 est d’être là où vous talonnez.
Entre les deux piliers, vous portez le numéro 2. En plus des plaquages et des charges avec vos comparses de la première ligne, vous lancez le ballon sur les touches et vous talonnez la balle dans les mêlées.
Autrefois, pour taper vos transformations et vos pénalités, vous pouviez construire un petit pâté de sable pour y poser la gonfle. Aujourd’hui, les socles en plastique appelés tee remplacent le sable dur pour maintenir le ballon pendant vos tirs au but.
Un temps de jeu désigne la phase entre deux regroupements, pendant laquelle vous faites vivre la balle. Les temps de jeu peuvent être très longs dans le jeu de mouvement ou très courts et très nombreux dans le Pick and Go.
Vous pouvez jouer une touche rapidement, mais c’est souvent une phase de conquête. Dans ce cas, le talonneur ou la talonneuse lance la balle entre les deux alignements. Vous avez le droit de soulever ou porter vos partenaires pour attraper le lancer en touche.
Après un essai marqué, vous pouvez passer une transformation pour 2 points de plus. Vous devez buter le ballon entre les poteaux, depuis la position sur la largeur du terrain où le ballon a été aplati. On vous conseille donc d’aplatir entre les poteaux pour vous faciliter la vie.
Si vous êtes plutôt rugby à XIII, vous êtes treiziste !
Au centre en numéro 8 ou aux ailes aux postes 6 et 7, vous vivez le rugby comme un décathlon ! Vous sautez en touche, vous guidez la mêlée, vous plaquez, vous récupérez les ballons dans les rucks et vous faites le lien entre les avants et les arrières en attaque. Puissance, technique, vitesse, votre polyvalence n’est plus à prouver.
Vous y êtes presque ! Les 22 mètres sont la zone du terrain située juste devant l’en-but. En défense, vous pouvez y réaliser des marques, des renvois au 22 et botter directement en touche. En attaque, l’essai est proche !
Les trois-quarts désignent la ligne de 4 joueurs ou joueuses qui occupent le troisième quart du terrain dans la couverture défensive. Rapides, techniques, athlétiques, toniques, vous êtes la ligne d’attaque de l’équipe.
La 8-9 est le nom d’une combinaison entre le ou la troisième ligne centre et le ou la demi de mêlée, donc les numéros… 8 et 9, vous avez deviné. En mêlée fermée, le numéro 8 se saisit du ballon et quitte le pack pour attirer la défense avant de passer la balle au numéro 9.
Maintenant que vous en savez plus sur le vocabulaire du rugby, est-ce que vous alternez le jeu entre les cocottes et les chandelles ? Dites-nous si notre lexique vous a plu et partagez avec nous vos expressions préférées sur l’Ovalie !