C'est quoi un sport extrême ?

La notion de sport extrême daterait des années 1950 et viendrait de la phrase attribuée au romancier américain Ernest Hemingway : « Il y a seulement trois sports, la tauromachie, la course automobile et l'alpinisme ; tous les autres ne sont rien que des jeux d'enfants ».

Pourtant, d’après la mythologie, des sports très violents, donc très risqués étaient présents depuis l’Antiquité. Par exemple, des combats de Pancrace ont été créés par les Grecs. Cette discipline était un combat permettant tous les coups sauf morsures et arrachage de cheveux. Au fil des années, la définition des  sports extrêmes s'est multipliée mais aussi modernisée.


Avant les années 70, les sports extrêmes n’étaient pas autant vus de la même manière qu'aujourd'hui. Chacun avait son propre avis sur le sujet et l’évolution du terme a ensuite commencé. Dans les années 70-80, les sports considérés comme extrêmes étaient ceux comportant un risque d'accident mortel en cas d'erreur.
De nouveaux sports étant reconnus, la définition s'est considérablement assouplie depuis les années 2000. Les sports dits "extrêmes" sont ceux offrant par exemple une forte poussée d'adrénaline. On peut aussi les reconnaître quand ces pratiques sont des sports plus sûrs qui sont effectués à un niveau plus élevé de difficulté et avec plus de dangers.

Bon, on parle de sports extrêmes mais comment sont-ils distinguables ?

Au risque de vous décevoir, il n'y a pas de définition officielle… Toutefois, on considère communément  qu'un sport extrême est dangereux, risqué et physiquement exigeant. Les nombreux risques que procurent certains sports permettent de les qualifier d’extrêmes. Ces sports sont généralement pratiqués dans des milieux naturels.

L’objectif premier de ces activités sportives n’est pas de rivaliser avec d’autres athlètes, mais de dépasser ses limites personnelles et ses propres capacités physiques et mentales. Les sensations fortes et l’adrénaline font partie du mode de vie de leurs pratiquant·es.

Le saut en parachute est connu mondialement, mais redouté par un grand nombre de personnes. Le fait de se jeter d’une haute altitude, souvent d'un avion dans le vide assure un maximum de sensations fortes. Avec une chute à une vitesse avoisinant les 200 km/h, mieux vaut ne pas avoir froid aux yeux.

Lorsque vous sautez de l'avion, vous êtes en chute libre pour une durée plus ou moins longue. Le saut peut être effectué seul·e ou avec d’autres personnes. Certaines figures peuvent être effectuées avant d’ouvrir son parachute.

Vous ne connaissez pas ce sport extrême ? Très brièvement, il s’agit de sauter dans le vide et d’ouvrir son parachute au dernier moment. Rien que ça. Pour les plus aguerri·es, la hauteur du saut ne se compte pas en quelques mètres, mais en centaines de mètres. Eh oui, le record du monde de base jump est détenu par deux Français, Vince Reffet et Fred Fugen, qui ont sauté depuis le Burj Khalifa en 2020, une chute dans le vide de 828 m. Ce saut a été rendu possible, pour autant de très nombreuses demandes de cette envergure sont refusées.

Attention à ne pas confondre le base jump avec le wingsuit (saut avec une combinaison en forme d'ailes dont de nombreuses courses sont organisées aux Etats-Unis).

Côtoyer le vide et ses dangers, ce n’est pas ce qui fait peur aux sportifs·ves pratiquant la Highline. Proche du funambulisme, la Highline consiste à relier 2 points hauts et éloignés par une corde suspendue. Autant vous dire que le vertige et l'équilibre ne doivent pas être vos ennemis.

De nombreuses courses de vitesse de Highline ont lieu dans le monde. En 2023, la France a accueilli les championnats du monde dans le Haut-Rhin. La plus grande distance mondiale parcourue lors d’une traversée est de 2 700 m en Auvergne entre deux montagnes du Puy-de-Dôme.

Comment présenter James Kingston ? Cascadeur ? Inconscient ? Goût du risque ? De nombreux mots peuvent le décrire. En quelques lignes, le Britannique est considéré comme un grimpeur libre en quête de limites. Pourtant, l’anglophone a commencé par quelque chose de plus… comment dire ? De plus rudimentaire.

C’est le parkour qu’il découvre en premier mais le vertige était son point à améliorer. Il a donc commencé à escalader des immeubles à mains nues, sans aucune protection. Les descentes en rappel, ce n'est pas vraiment ce que préfère le Britannique. Vous souvenez-vous d'un homme escaladant la Tour Eiffel il y a quelques années ? C’était encore un coup de James Kingston !

↪️ L'ascension libre: pour quoi faire  ?

Gravir des hauteurs inimaginables peut paraître inconscient pour certain·es quand pour d'autres, il s'agit d'une liberté totale. Il est vrai que lorsqu'on est à plusieurs dizaines, voire centaines de mètres, vous êtes seul·e face à vous-même. Ceci dit, la vue panoramique ne devrait pas être désagréable.

↪️ Ascension libre : quelles sont ses performances les plus impressionnantes ?

James Kingston a plusieurs performances extraordinaires à son actif en la matière, mais  toutes ne sont pas légales. Avez-vous déjà vu un homme suspendu dans le vide à la seule force de ses bras sur la tour Eiffel à 330 m de haut ? En 2015, James Kingston l'a fait. Il a grimpé la Tour Eiffel de nuit, le tout sans le moindre harnais. La South Bank de Londres, l’arche du stade de foot de Wembley ainsi que la Princess Tower située à Dubaï (haute de 101 étages) ont été les plus grands exploits du Britannique.

Ce qu’on le peut dire, c’est qu’il n’a pas froid aux yeux ! Certaines de ces ascensions sont d’ailleurs visibles sur ses réseaux sociaux.