La baline : cette cousine de la « pleine » qui a su s’exporter
Si la pala à gomme pleine est certes la spécialité la plus pratiquée en France, mais c’est sa déclinaison plus légère appelée « baline » qui a su se hisser au plus haut niveau international.
Pour la baline, l’instrument est distinct de celui de la pala : mis au point par les Argentins, il se compose non pas de bois plein, mais de collage de lames issues d’essences différentes et traversées par des tiges de métal filetées, appelé paleton... Cela lui confère plus de souplesse et de résistance. Depuis 2019, une révolution est en marche dans cette discipline, avec l'homologation de paletons en matières composites tel que le carbone (en photo les premiers prototypes du paleton d'Urball, la marque de pelote de Decathlon)
Un peu plus large et plus fine d’un demi-centimètre, ces paletons imposent une pratique dans un registre plus dynamique et plus aérien, avec un « fouetté » de l’avant bras, des trajectoires plus travaillées (on « coupe » beaucoup), et l’obligation d’utiliser une pelote totalement creuse (remplie d’un gaz).
Séduisante, cette dynamique de jeu a permis à la baline d’être inscrite presque dès sa création aux Mondiaux de pelote et se joue essentiellement en trinquet par équipes. Récemment, la FIPV a validé une version en individuel dames et hommes, en fronton 30m : particulièrement exigeante et spectaculaire !