DIAPHRAGME, VITESSE ET FLASH
Le trio le plus délicat à apprivoiser car ces 3 paramètres sont intimement liés.
La vitesse de déclenchement, idéalement réglable via le mode M de votre appareil, vous permettra de jouer sur 2 aspects. C'est en touchant à la vitesse que vous figerez le mouvement du sujet ou, au contraire, créerez volontairement (ou non !) un flou de bougé. Mais attention c'est aussi en modifiant la vitesse que vous jouerez sur la luminosité de l'arrière plan. Au fish-eye, on n'hésitera pas à descendre jusqu'au 1/15 de seconde pour des sujets statiques. Un coup de flash aide bien évidemment à figer le mouvement. A contre-jour et par forte luminosité, on sera, quoiqu'il arrive, bloqué par la synchro flash de l'appareil, variant pour les reflex entre le 1/200 et le 1/500ème de seconde en fonction des modèles. Si la lumière est encore trop forte, on jouera alors avec le diaphragme en le fermant d'un cran. Ce 2ème paramètre joue évidemment le même rôle que la vitesse quant à la lumière qu'il laisse passer sur le capteur sauf que l'ouverture (du diaphragme) devra être conditionnée par la puissance de votre flash. Plus celui-ci est puissant, plus naturellement il faudra réduire l'ouverture (= le diaphragme), passer de f5.6 à f8 par exemple. C'est la raison pour laquelle les flashs externes les plus évolués ont des réglages de puissance partielles, très efficace pour moduler l'intensité de l'éclair. Le flash, quant à lui, ne sert finalement qu'à éclairer le premier plan. L'intensité de la couleur bleue ou verte de l'eau ne dépend que du choix de la vitesse étant donné que le diaphragme aura été préalablement réglé pour le flash. Ouf !