Découvrez le parcours d'une de nos rideuses DECATHLON WAKEBOARD et comment elle a commencé le wakeboard
Depuis le démarrage de l’aventure DECATHLON WAKEBOARDING, nous avons voulu nous construire un réseau constitué de différents pratiquants afin d'échanger, concevoir et développer nos produits. Loin des clichés qui peuvent être véhiculés de la femme dans le wakeboard, nous vous emmenons à la découverte de Davina Beruben, une de nos ambassadrices.
J’ai 30 ans, je vis actuellement en Isère depuis 2 ans. Je suis née en Suisse, mais j’ai vécu dans différentes régions en France et à l’étranger. J’ai commencé à faire des saisons en 2019, et petit à petit, je me suis spécialisée dans les sports de glisse.
J’ai passé mon BPJEPS monovalent wakeboard en 2017 et je suis ambassadrice DECATHLON WAKEBOARDING depuis 2018. Cette année, j’ai choisi de m’orienter dans un métier plus manuel, tout en continuant ma passion du wakeboard en parallèle.
J’ai découvert le wakeboard tracté par un bateau, il y a plus de 10 ans lors d’une saison en Corse. Je me rappelle bien des courbatures intenses. J’étais fière d’avoir réussi à sortir de l’eau du premier coup ^^. L’été suivant, un de mes amis allait très régulièrement au wakepark Exo 33 sur Bordeaux. Lors d’une de ses sessions, je l’ai accompagné, j’ai de bons souvenirs de “tatanes”. Je m’en étais quand même bien sortie, mais je n’avais pas accroché plus que ça ! A cette époque, je passais ma saison à côté de Lacanau, j’étais plutôt à fond dans le surf.
Le véritable déclic a été en 2013, lorsque je suis allée tester le nouveau cablepark le TNA, en Haute-Savoie. Les départs du ponton se passaient bien, mais impossible de passer la première poulie. J’avais remarqué un gars à l'aise aussi bien dans les virages que sur l’eau. Je suis allée le voir pour lui demander des conseils. Je ne le savais pas à ce moment là, mais “ ce gars” c’était Laurent Peyrichou, le premier français à avoir été champion du Monde en 2006 en wakeboard. Qui de mieux que lui pour me coacher ! Avec ses conseils, en une heure, je faisais le tour.
A la fin de la session, Laurent m’a proposé un travail au TNA, lui travaillait comme responsable pour la saison et moi je cherchais du travail. Tout a commencé là...
Je faisais du wakeboard tous les jours durant mon temps de pause, et je me suis rendue compte que je progressais vite, ce qui me donnait encore plus envie d’en faire.
Mes premiers tricks étaient, comme la plupart des débutants : switch (mouvement où le pied avant devient le pied arrière) et des ollies 180 (saut sur le plat avec la planche collée aux pieds à 180°). Je me rappelle très bien la première fois que j’ai passé mon premier 360 glissé c’était “THE” exploit pour moi. Les premiers gros tricks dont je me souviens c’est le tantrum (salto arrière) et le riley (une sorte de superman wakeboard aux pieds). J’ai passé deux superbes années au TNA et j’y ai rencontré des personnes qui sont mes amis aujourd’hui !
Depuis 3 / 4 ans, je ride au TNS73 à Aiton en Savoie (aujourd’hui Exo73), et j’y travaillais comme opératrice. Je suis totalement amoureuse de ce park, pour pleins de critères : la taille du plan d’eau, les modules, les collègues de travail, Jean-Luc Girardet (l’ancien) patron, la mentalité des pratiquants, l’ambiance, le paysage,…
En général, je ride pendant ma pause entre 1 heure et 2 heures/jour. Au fur et à mesure de la saison, j’essaie de laisser un à deux jours de repos entre les sessions car mon corps me le demande.
J’ai fait pas mal de compétitions surtout courant 2017 durant mon BPJEPS. Dès qu’il y avait une compétition, on se motivait avec les copains pour y aller. Une belle saison de podiums pour ma part entre la région bretonne et toulousaine. Je pense que c’est à partir de là que j’ai commencé à me faire “repérer”.
J’essayais de me rapprocher des marques de wakeboard sans succès. Une marque m'avait approché, mais je n’avais pas eu un bon feeling. Fin 2018, Jérémy de l’équipe de DECATHLON WAKEBOARDING, me contacte sur Instagram et me raconte qu’ils viennent de créer une nouvelle marque et qu’ils sont à la recherche d'ambassadeurs et d’ambassadrices dans toute la France.
Quand j’ai reçu ce message j’ai tout de suite été enthousiaste, j’avais déjà vu sur les réseaux sociaux, les prototypes des boards et entendu des retours positifs venant de bons riders français. Et peu de temps après, nous partions avec toute l’équipe pour un shooting d’une semaine en Thaïlande ;)
Pour être honnête, je ne suis pas une athlète à ce niveau là. Je m'entraîne en me faisant plaisir. Lorsque je fais du wakeboard et du snowboard, j’essaie de rester toujours active. Par contre, je m’échauffe tout le temps avant chaque activité, surtout depuis que je me suis déchiré le ligament et aussi parce qu’à 30 ans, tu n’as pas le choix.
Je m'étire et j’essaye d’être très régulièrement pendant la saison de wake. C’est un sport qui sollicite tout ton corps et qui peut le traumatiser.
Sans aucune hésitation, foncez !! Ca vous fera économiser un psy ! Il y a tellement de raisons pour faire du wakeboard et encore plus en téléski.
Le wakeboard c’est d'abord une ambiance sur l’eau comme aussi en dehors de l’eau, seul ou entre amis. Les opérateurs sont là pour vous mettre à l’aise et vous faire évoluer à votre rythme. Rider permet de se défouler. Quand vous sortez d’une session, vous vous êtes dépensés, vous avez le smile jusqu’aux oreilles.
N’hésitez pas à demander des conseils et à vous faire coacher. Vous progresserez plus rapidement avec un oeil extérieur. Par exemple, au cablepark, les riders confirmés ou les opérateurs (bons pédagogues en général) adorent coacher ou donner des tips pour certains tricks.
Une chose cool à faire pour progresser, se focaliser avec des amis sur un nouveau tricks à lancer. La motivation et l’enthousiasme de vos potes font que vous n’aurez pas d’autres choix que de tester !
Une dernière astuce : regarder des vidéos de wakeboard, une dose d’inspiration pour de nouveaux tricks.