Voyage à vélo : comment optimiser ses sacoches

Voyage à vélo : comment optimiser ses sacoches

Vous voulez savoir comment optimiser votre solution de portage lors de votre voyage à vélo ? Suivez nos conseils pour savoir comment bien remplir vos sacoches !

Voyager à vélo, même brièvement, c’est faire l’expérience de la vie nomade. En itinérance, plus qu’un simple véhicule, votre bicyclette devient une projection mobile et miniaturisée de votre maison. Elle doit pouvoir remplacer votre dressing, votre vaisselier ou encore l’armoire de la salle de bain ! En clair, supporter le poids de votre autonomie sur la route. 

Comment transformer votre vélo en un modèle réduit de votre domicile ? En allant à l’essentiel tout d’abord ! Établissez une liste resserrée de votre équipement en équilibrant au mieux le curseur entre légèreté et confort. Mais réduire la charge de votre matériel n’est pas votre unique levier d’action. Vous pouvez également optimiser votre solution de portage. Sacoches, paniers, ou même remorque, quelle option retenir pour transporter ses affaires ? Existe-t-il différents types de sacoches ? Faut-il en embarquer plutôt deux ou quatre ? Comment les remplir et les positionner astucieusement ? Voici quelques conseils pour aménager au mieux votre foyer roulant !

1/ Quelles sacoches pour le voyage à vélo ?

Comment transporter ses affaires durant une randonnée à bicyclette ? Dans des sacoches, pardi ! C’est effectivement la solution la plus communément employée par les adeptes du voyage sur deux roues. On distingue deux grandes familles de sacoches dédiées à l’itinérance : 

Voyage à vélo : comment optimiser ses sacoches

Les sacoches latérales

Les plus populaires sans aucun doute. Adoptées par des générations de cyclotouristes, ces sacoches, dites également « cavalières », « traditionnelles » ou « classiques » se positionnent de chaque côté du vélo, à l’arrière et/ou à l’avant. Pour les accrocher, il faudra nécessairement être équipé d’un (ou plusieurs) porte-bagages. 

Leurs atouts ? Simplicité d’utilisation, robustesse, mais surtout une grande capacité de charge. La contenance des modèles les plus volumineux peut dépasser 25 litres ou une quinzaine de kilos de matériel. De quoi voyager en autonomie complète en ménageant même de la place pour quelques objets plaisir ou contribuant à votre confort (livre, petit instrument de musique, thermos de boisson chaude, oreiller compact…) 

Les sacoches latérales sont généralement composées d’une grande poche centrale « fourre-tout » unique, mais parfois également de rangements annexes (rabats intérieurs, poches additionnelles, filets…) Pratique pour mieux compartimenter son équipement ! Attention toutefois, un trop grand nombre de poches peut, au contraire, rendre plus complexe la localisation de ses affaires. Plus de poches, c’est également plus de fermetures et donc plus de risques de casse. Gare, notamment, aux zips et aux clips de mauvaise qualité qui ne résistent souvent pas longtemps à un usage intensif.

Sur de nombreux modèles récents, on voit, par ailleurs, apparaître des dispositifs de rangement ou d’attache externes : élastiques araignée, sangles de maintien, mousquetons… Ces systèmes permettent de conserver sous la main une veste de pluie, un maillot manches longues ou tout autre objet nécessitant un accès rapide en cours d’étape.
En voyage à vélo, on est directement exposé aux caprices du ciel. Alors pour garder ses affaires au sec dans toutes les conditions, on privilégiera des sacoches imperméables en polyester (les modèles affichant seulement une résistance aux projections d'eau peuvent convenir pour des randonnées courtes à la belle saison. On les coiffera d'une housse de pluie en cas de précipitation). On prêtera une attention toute particulière au système de fermeture : les modèles dotés d’un dispositif de verrouillage par enroulement, type sac de marine, garantissent le plus haut niveau d’étanchéité.

Enfin, il est nécessaire de considérer la fiabilité du système de fixation. Autobloquant ou non, réglable ou fixe, il existe, plusieurs dispositifs plus ou moins résistants et pratiques qui différent selon les marques. L’arrimage de la sacoche sur le porte-bagages est-il simple et efficace ? Tout comme son retrait ? Le dispositif est-il réglable pour être utilisé sur n’importe quel porte-bagages ? Est-il conçu dans des matériaux résistants ? Autant de points à examiner avant de cibler le modèle qui vous accompagnera fidèlement tout au long de votre voyage. On s'assurera également de la présence, au dos de la sacoche, d'un dispositif de maintien de type crochet ou dent de requin. Ce système de fixation annexe permet de bloquer efficacement la partie inférieure de la sacoche. Très utile pour que les cahots de la route ne soumettent pas votre paquetage à de dangereux rebonds ou mouvements de balancier.

Voyage à vélo : comment optimiser ses sacoches



En résumé : pour voyager à vélo, il est conseillé d’opter pour des sacoches latérales à fermeture par enroulement, garantissant une étanchéité à toute épreuve. On préfèrera des modèles de conception robuste à dos renforcé en accordant une vigilance particulière à la fiabilité du système de fixation.

Sacoches latérales :
Les + : grand volume, facilité d’utilisation, robustesse
Les - : nécessitent un porte-bagages, modifient le gabarit du vélo, affectent (un peu) les sensations de pilotage

La sacoche de guidon

Offrant un accès facile et immédiat, la sacoche de guidon complète idéalement les sacoches latérales. On y glisse généralement des objets peu volumineux qui nécessitent de rester sous la main : appareil photo, barres de céréales, lunettes de soleil… Destinée à abriter des accessoires de valeur potentiellement fragiles, elle devra présenter, elle aussi, une imperméabilité sans faille. Lors d'une course ou d'une visite, on devra pouvoir la décrocher d'un geste et la transporter facilement, grâce à une bandoulière, par exemple. Si on s'oriente avec des cartes routières papier, on optera pour un modèle disposant d'un lecteur de carte plastifié intégré.

Les sacoches bikepacking

Ces sacoches ont l’avantage de ne pas nécessiter de porte-bagages pour être accrochées. Elles viennent s’arrimer sur le cadre du vélo, le guidon ou la tige de selle grâce à des sangles ou des scratches. Ces bagages nouvelle génération peuvent donc être utilisés sur tout type de vélo : vélos de rando, gravel, mais aussi vélos de route ou VTT…

Autre point fort : leur compacité. Elles viennent épouser le profil du vélo sans générer de déports latéraux comme des sacoches classiques. Idéal pour se faufiler dans des passages étroits et autres single tracks. Globalement, les sacoches dites de bikepacking impactent peu la conduite. Elles permettent de conserver une excellente maniabilité en toute condition, ainsi qu’une vitesse de progression élevée. En cela réside d’ailleurs tout le sens de l’approche bikepacking : autoriser l’itinérance à vélo sur tous les terrains tout en conservant une bonne efficacité de pédalage.

Voyage à vélo : comment optimiser ses sacoches

Revers de la médaille, ce type de paquetage minimaliste ne dispose que d’une contenance limitée. Les sacoches les plus volumineuses ne peuvent guère accueillir plus d’une quinzaine de litres d’équipement. Cette solution de portage, plus encore que les sacoches traditionnelles, impose donc d’aller à l’essentiel et d’engager une réflexion sur son rapport au matériel et au confort.

En termes de facilité d’utilisation, la bagagerie bikepacking cède également des points face aux sacoches latérales. Une fois vos affaires savamment compactées dans une sacoche de selle ou de guidon, il ne sera pas commode d’y avoir accès en cours d’étape. Chaque ouverture et fermeture peut, en effet, s’avérer laborieuse et chronophage. Gardez en tête que pour tenir toutes ses promesses, le bikepacking demande une organisation millimétrée !

Dans le même registre, en bikepacking, l’accroche et le retrait des sacoches, elles-mêmes, exigent plus de temps et de concentration qu’en cyclotourisme conventionnel (une poignée de secondes suffit généralement à fixer des sacoches latérales). A tel point que de nombreux bikepackers font le choix de laisser leurs sacoches accrochées durant tout leur périple. Pas forcément très pratique à l’heure du bivouac... Une solution existe toutefois pour s’affranchir de cette contrainte. Certains modèles — c’est le cas des sacoches de selle et de guidon Riverside notamment — disposent d’un support de fixation rigide indépendant qui peut rester à demeure sur le vélo. La sacoche, elle, est facilement amovible et peut accompagner le cycliste dans sa tente ou son bivy. Ce type de dispositif renforce également le maintien des sacoches fixées à la tige de selle en supprimant les mouvements de balancier intempestifs.

Comme pour les sacoches latérales, on veillera, dans le cadre d’un usage en itinérance, à privilégier les modèles offrant un haut niveau d’étanchéité ainsi qu’une finition robuste. Là encore, une vigilance particulière doit être accordée aux coutures et points de fermeture.

En résumé : utilisables sur tout type de vélo, les sacoches bikepacking, compactes et légères, permettent de rester efficaces sur tous les terrains. Cette solution de portage ultra-light implique, toutefois, de réduire son équipement au strict nécessaire.

Sacoches bikepacking :
Les + : compacité, pas de porte-bagages nécessaire, épousent les formes du vélo, affectent peu la maniabilité.
Les - : volume réduit, spontanéité d’utilisation moindre.

2/ Combien de sacoches emporter en voyage à vélo ?

Vous avez ciblé le type de sacoche qui convient à votre approche du voyage à vélo ? Une question demeure toutefois. Combien allez-vous en embarquer ? Plusieurs variables peuvent influencer votre décision : 

  - La durée de votre périple : vous n’aurez probablement pas besoin du même équipement si vous partez un week-end ou un an (moins d’affaires de rechange, réserves alimentaires plus réduites…) Ce critère n’est, toutefois, pas toujours déterminant. Au-delà d’une semaine de voyage, on emporte souvent sensiblement le même matériel que pour une aventure au long cours de plusieurs mois.
  - La météo et votre destination : du froid ou de la pluie en perspective ? Il faudra vous équiper en conséquence (vêtements, abri, sacs de couchage…) et nécessairement prévoir plus de place à bord pour votre matériel. 
  - La composition de votre groupe : un voyage avec deux ou trois ans enfants ne nécessite pas la même logistique qu’un périple en solo. Dans le premier cas, il faudra ménager de la place pour toute la famille dans vos bagages. Seul vous pourrez vous contenter de matériel léger.
  - L’hébergement et le degré d’autonomie choisi : cette variable aura un impact majeur sur votre configuration. Faire le choix de l’autonomie complète, c’est accepter de transporter son abri, son ravitaillement, son nécessaire de cuisine etc. Un chargement sur lequel le cyclo-voyageur qui privilégie hôtels, boulangeries ou restaurants pourra faire l’impasse !
  - Le besoin d’efficacité : vous cherchez à accumuler les kilomètres ou à vous déplacer sur terrain difficile ? Si vous multipliez les sacoches, votre capacité à enchaîner les longues étapes ou à conserver votre mobilité en territoire engagé pourrait en prendre un coup !

Combien de sacoches latérales ?

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La solution 4 sacoches : 

Vous avez besoin de la capacité de transport maximum ? Optez pour la parure intégrale ! Une paire de sacoches avant couplées à une paire de sacoches arrière. Les premières affichent généralement une contenance légèrement inférieure, mais cette configuration XXL permet d’embarquer en moyenne entre 40 et 50 kg de matériel.

Besoin de plus de volume encore ? Il existe de grands sacs fourre-tout étanches qui peuvent être facilement accrochés en position latérale sur votre porte-bagages, en appui sur vos sacoches arrière. De quoi accroître votre capacité de transport de plusieurs dizaines de litres.

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La solution 2 sacoches :  

Vous pouvez vous contenter d’un équipement réduit ? Autant simplifier votre paquetage ! Deux sacoches suffiront. Une question s’impose alors. Plutôt miser sur des sacoches avant ou des sacoches arrière ? Les deux écoles existent. Certains privilégient l’avant car cette position affecte moins le centre de gravité du vélo. Le poids renforcerait même le sentiment de stabilité générale. Cette configuration permet aussi de délester la roue arrière déjà soumise à de fortes contraintes avec le poids du cycliste.

Piloter avec des sacoches à l’avant modifie, toutefois, légèrement les sensations ressenties au niveau de la direction et peut demander une courte période d’apprentissage. C’est pourquoi certains préfèrent accrocher leurs sacoches à l’arrière, dans une position plus « conventionnelle ».

Combien de sacoches bikepacking ?

La configuration classique en bikepacking comprend 3 sacoches de base : une sacoche de cintre, une sacoche de cadre et une sacoche de selle. Mais plusieurs poches et espaces de rangement additionnels peuvent venir étendre votre capacité de portage : 1 ou 2 sacoches « top tube » se positionnant sur le tube supérieur du cadre, 1 ou 2 « stem bags » ou sacoches de potence (idéal pour conserver boisson ou nourriture sous la main), 1 ou 2 sacoches de fourche. Ces différents éléments de stockage, indépendants les uns des autres, peuvent être associés à votre convenance.

Imaginer une solution de portage hybride

Plutôt sacoches bikepacking ou sacoches latérales ? Et pourquoi pas les deux ! En effet, rien ne cloisonne ces univers. Il est parfaitement possible d’élaborer une configuration mixte piochant dans le meilleur des deux mondes. Pourquoi ne pas combiner, par exemple, des sacoches classiques à l’arrière avec une sacoche de cadre et 2 autres de fourche ? Avec ce type d’association d’innombrables solutions de portage à la carte sont envisageables. A chacun d’imaginer celle qui répond le plus précisément à ses contraintes et exigences de voyageurs sur deux roues. 

3/ Quel porte-bagages pour l’itinérance à vélo ? 

Porte-bagages arrière

C’est un élément à ne pas négliger. En itinérance, les porte-bagages sont soumis à de très fortes contraintes : lourdes charges, vibrations… Ils figurent parmi les pièces les plus fréquemment sujettes à des ruptures. Pour limiter les risques de casse, il est conseillé de choisir des modèles robustes. On examinera la résistance des tubes, mais aussi et surtout les points de fixation, leur nombre et leur qualité de finition.

Chez Riverside, une attention toute particulière a été accordée à la conception des porte-bagages des vélos de la gamme voyage et randonnée. Fixés grâce à 6 vis dans les haubans arrière, ceux-ci peuvent embarquer jusqu’à 40 kg de matériel et offrent une solidité à toute épreuve.

Les porte-bagages arrière permettent le montage d’un siège-enfant. Dans ce cas toutefois, il devient impossible d’accrocher simultanément des sacoches. Pour combiner les deux, on pourra opter pour une extension de porte-bagages permettant de décaler les sacoches derrière le fauteuil pour enfant.

La très large majorité des porte-bagages arrière nécessitent la présence d’inserts de fixation sur le cadre pour être montés. Mais quelques modèles s’affranchissent de ces œillets en venant s’installer directement sur la tige de selle. Une limite, toutefois, pour ces porte-bagages à point de fixation unique : leur capacité de chargement réduite, en général, autour de 10 kg max.

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Porte-bagages avant : 

Les modèles les plus basiques, appelés « low riders », sont composés de deux éléments indépendants fixés de chaque côté du vélo sur la partie basse de la fourche. Ils fournissent un support horizontal à hauteur de roue permettant d’accrocher une sacoche.

Il existe également des modèles plus complexes dotés d’une structure supérieure enjambant la roue avant. Ceux-ci offrent parfois une plateforme ou un plateau permettant de disposer du matériel supplémentaire. Comme une tente, par exemple. Les vélos de randonnée et de voyage Riverside sont équipés de ce type de porte-bagages avant. Ils supportent jusqu’à 20 kg de charge.

Voyage à vélo : comment optimiser ses sacoches
Voyage à vélo : comment optimiser ses sacoches

Cargo cage : 

Un porte-bagages minimaliste. Il s’agit en réalité d’un support d’attache destiné, notamment, aux sacoches de fourche. Celles-ci y sont arrimées grâce à des sangles ou des scratches. Les cargo cages se fixent avec des vis sur les fourches disposant d’œillets de fixation.

4/ Comment organiser ses sacoches pour un séjour en vélo de randonnée ?

Un art… ou une science peut-être ! Boucler ses sacoches demande un peu d’apprentissage. Les premières fois, on hésite, on tâtonne. Voici quelques règles et astuces pour ne pas vous égarer dans vos propres bagages. 

Compartimentez vos affaires

Comme à la maison, chaque chose doit avoir sa place. Évitez de chambouler votre organisation à chaque rangement. C’est la répétition des gestes qui vous permettra de dresser une carte mentale précise du contenu de votre sacoche et de mieux "habiter" votre vélo de randonnée.

Chez vous, il ne vous viendrait pas à l’idée d’installer votre four dans la salle de bain. Dans la mesure du possible, respectez la même logique en voyage à vélo. Répartissez vos affaires par usage ou selon les étapes clés de la journée (bivouac, repas, route…). Dans une sacoche imperméable, votre tenue de bivouac avec votre trousse de toilette et éventuellement votre matelas gonflable. Dans une autre, votre nécessaire de cuisine et les provisions pour le soir.

Pour faciliter votre rangement, vous pouvez compacter vos affaires dans des sacs de compression. Choisissez des contenants de différentes couleurs pour mieux vous repérer. Vous pouvez également optez pour des séparateurs, sorte de cloisons amovibles qui compartimenteront la grande poche fourre-tout de vos sacoches.

Pour disposer en permanence d’une vue générale sur votre équipement et sur sa répartition, il est conseillé d’établir une checklist détaillée de votre matériel que vous conserverez sur papier ou sur votre smartphone.

Gardez l’essentiel sous la main

Veillez à prioriser l’accès aux objets dont vous avez le plus besoin sur la route. Tout ce qui doit impérativement être gardé en permanence sous la main (appareil photo, moyen de paiement, lunettes…) prendra place dans votre sacoche guidon. Dans vos sacoches latérales, disposez sur le dessus les autres objets dont vous pourriez avoir besoin au cours de l’étape : votre pique-nique, une veste de pluie, le papier toilette… Au risque, sinon, d’avoir à vider l’intégralité de votre paquetage sur le bas-côté pour dénicher l’élément désiré !

Équilibrez la charge 

Gare à ne pas disposer tous les objets les plus lourds dans la même sacoche. Vous risqueriez de créer un déséquilibre affectant vos sensations de conduite (et augmentant les risques de chute). Évitez, par exemple, de placer dans la même sacoche votre réchaud, votre recharge de gaz, la popote et vos boîtes de conserve ! Même si cela a du sens de rassembler ces éléments sous une même étiquette « cuisine », il est préférable de les répartir dans deux sacoches distinctes pour mieux équilibrer votre chargement.

Ne confondez plus vos sacoches !

Rien ne ressemble plus à une sacoche qu’une autre sacoche. Pour les différencier, vous pouvez les affubler d’un autocollant ou d’un écusson. Les sacoches Riverside disposent d’une languette à découper pour vous permettre d’identifier en un clin d’œil celle que vous cherchez. De quoi éviter des ouvertures et fermetures intempestives. 

Comment transporter sa tente ?

C’est généralement une des pièces d’équipement qui prend le plus de place. Pour faciliter le transport de votre tente, vous pouvez dissocier les éléments qui la composent. La chambre d’un côté, les piquets de l’autre. Si vous êtes plusieurs voyageurs, vous pouvez même vous répartir ces différents composants dans vos sacoches respectives.
Pour ne pas encombrer vos sacoches avec cette charge volumineuse, vous pouvez également faire le choix de l’accrocher à l’extérieur sur votre porte-bagages arrière ou sur la plateforme de votre porte-bagages avant si vous en avez une. Prenez soin, dans ce cas, de la compacter dans un sac de compression étanche.

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Où ranger votre trousse à outils ?

Sur le dessus d’une de vos sacoches latérales ou dans une poche de rangement additionnelle, comme une sacoche « top tube », par exemple. Il est préférable de conserver un accès rapide et facile à vous outils de base : matériel pour réparer une crevaison, jeu de clé allen, multi-outils, gants plastique etc. L’équipement pour l’entretien de votre vélo (lubrification de la chaîne, par exemple) pourra être remisé dans un endroit moins facilement accessible. Son usage n’étant jamais soumis à une urgence de bord de route. 

Comment transporter de l’eau et de la nourriture ?

Les grosses poches à eau ou bidons très volumineux risquent de difficilement trouver une place dans votre paquetage. Il est généralement préférable de multiplier les petits contenants. Vous pourrez les répartir avec plus d’aisance dans l’ensemble de vos bagages. Misez donc en premier lieu sur des bidons ou gourdes classiques de cyclistes facilement nettoyables. Pour vos réserves, de simples bouteilles en plastique d’1,5 litres pourront faire l’affaire. Si vous souhaitez conserver de la boisson fraîche ou au contraire du thé ou du café, pensez au thermos ! 

Côté réserves de nourriture, glissez dans vos sacoches quelques sachets plastique hermétiques résistants (fermeture à zip ou par enroulement). Ils vous serviront à stocker (momentanément) un reste de repas du soir, une boîte de thon entamée, des fruits coupés… Vous pouvez également les utiliser pour embarquer la juste quantité de pâtes, riz, semoule (etc.) dont vous avez besoin.

5/ Les autres solutions de portage en rando vélo ?

Les remorques

Si les remorques pour enfant sont généralement dotées de 2 roues, celles dédiées au transport de matériel (remorque cargo), disposent pour la plupart d'une roue unique. Elles permettent d'embarquer dans un grand sac fourre-tout un chargement particulièrement volumineux (autour de 90 litres et plus de 30 kg de charge utile). De quoi élargir considérablement sa capacité de transport ou tout simplement se passer de sacoches. Toutefois, la traction d'une remorque n'est pas sans conséquence sur le pilotage. Elle réduit, notamment, la maniabilité dans les virages serrés et surtout, inertie oblige, se fait lourdement ressentir dès que la route s’élève. Une remorque sera par ailleurs une source de contraintes supplémentaires dans les transports en commun (car, train, avion…)
Autre élément à avoir en tête : unique espace de rangement, le grand sac fourre-tout ne permet pas de compartimenter simplement ses affaires comme dans 4 sacoches. 

Les paniers ou les caisses

Installés sur le porte-bagages arrière, ils permettent d’étendre votre capacité de chargement. On peut notamment y disposer des objets volumineux auxquels on conservera un accès immédiat. Attention toutefois, dans un panier vélo ou une caisse, difficile de préserver vos affaires en cas d’averse, à moins d’utiliser des sacs étanches.
Vous pouvez également fixer ce genre de contenant sur la plateforme de votre porte-bagages avant, si vous en possédez une. Mais dans ce cas, il vous faudra, la plupart du temps, renoncer à votre sacoche guidon.

Les sacs à dos

En itinérance, il est recommandé de ne pas porter de sac à dos. La répétition des étapes avec une charge sur les épaules peut favoriser le développement de douleurs cervicales notamment, mais également d’irritations liées aux frottements des sangles.

Un sac à dos peut être utile, toutefois, pour transporter vos effets de valeur lorsque vous mettez pied à terre pour une visite ou aller faire des courses. Vous pouvez opter pour un modèle souple repliable sur lui-même que vous glisserez dans une sacoche lorsqu’il n’est pas utilisé ou bien valoriser l’espace de rangement d’un plus grand sac à dos que vous installerez en position transversale sur votre porte-bagages. Et si vous tenez vraiment à porter quelque chose sur vous, misez plutôt sur un sac banane, type ceinture d’hydratation utilisée en VTT.

Voyage à vélo : comment optimiser ses sacoches

5/ Comment sécuriser vos sacoches en voyage à vélo contre le vol ?

Difficile d’embarquer avec vous toutes vos sacoches lorsque vous allez faire des courses ou partez en visite. Il vous faudra très probablement laisser vos affaires seules sur votre vélo durant votre absence. S’il existe des câbles antivols qui permettent de verrouiller vos sacoches à votre porte-bagages, leur effet est essentiellement dissuasif. Ils permettent de prévenir les vols à l'arrachée, mais ils seront inefficaces face à un voleur déterminé et bien équipé. Surtout, ils n'empêcheront pas l'ouverture de votre paquetage.

Pas de secret, en voyage à vélo, il faudra apprendre à faire confiance ! Pour limiter les risques de voir vos affaires se volatiliser, stationnez de préférence votre vélo dans les zones d'affluence et n'hésitez pas à demander à un commerçant, par exemple, de jeter un œil discret à votre équipement. Peut-être vous proposera-t-il de lui-même de le mettre à l'abri dans une réserve ou un local sécurisé le temps de faire vos courses. 

Dans tous les cas, emportez dans votre sacoche guidon ou un sac à dos, vos possessions de valeur (moyens de paiement, pièces d'identité, appareil photos etc). Si vous voyagez à plusieurs, désignez un gardien qui surveillera le matériel. 

Aucune raison, toutefois, de vous inquiéter outre mesure. Les vols ou ouvertures malveillantes de sacoches restent particulièrement rares. 

Vous avez désormais toutes les clés en main pour choisir la solution de portage qui vous convient, mais aussi pour organiser au mieux vos affaires sur votre vélo. Vous voilà comme chez vous dans votre maison sur roues ! Il n’y a plus qu’à tourner les manivelles pour embrasser l’aventure et goûter aux plaisirs de la vie nomade à bicyclette ! 

Voyage à vélo : comment optimiser ses sacoches

Olivier godin

Explore le sujet « vélo » sous toutes ses dimensions. Se passionne en particulier pour l’itinérance sur les chemins détournés. Garde le même souvenir ébloui de la Great Divide, de Paris-Le Cap, de la Scandinavie… que de la traversée des Pyrénées, du plateau de Millevaches ou de la Picardie ! Préfère quand ça monte car grimper, c’est prendre de la hauteur au sens propre comme au figuré. Pédale en solo, en couple, en famille. S’emploie à communiquer l’envie de prendre la route dans des livres. Auteur de « A vélo, 50 itinéraires pour pédaler le nez au vent » chez Gallimard et du blog Vascomag.

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