1 - N’est pas moniteur·trice qui veut
En dépit de toute la bonne volonté que vous pouvez mettre dans ces moments passés auprès de votre ou vos enfants pour lui apprendre les rudiments du VTT, vous n’êtes pas moniteur diplômé d’état et avez forcément une approche différente de la façon de transmettre les bons gestes. “Quand on est parent, par exemple, on a très envie que ça marche, on souhaite que les progrès arrivent rapidement”, indique Jonathan Tassin, éducateur sportif UFOLEP. “Sans que le parent en ait conscience ou le veuille, il peut y avoir une forme de pression. Car l’enfant, de son côté, va lui aussi vouloir bien faire et réussir pour contenter ses proches. Quitte à en oublier la pratique en elle-même… Dans une relation où il y a de l’affect, l’apprentissage peut être un challenge difficile à relever. C’est parfois comme pour les devoirs : avec un proche, un enfant peut bloquer sur certains exercices ou sur certaines leçons, et soudain avoir une tout autre approche avec une personne plus neutre, extérieure. Attention, je ne dis pas que les parents ne sont pas compétents ! C’est bien souvent eux qui nous apprennent à faire du vélo… Mais la relation affective peut être parfois un frein à un apprentissage dénué de toute attente ! Les proches doivent aussi se rendre régulièrement disponibles et certains manquent parfois un peu de temps. Apprendre, c’est aussi une question de régularité dans le temps et cela n’est pas toujours simple de fixer des créneaux pour suivre un programme et un objectif.”