Voir les autres sortir sans soutien-gorge ni complexes vous fait réfléchir mais vous n’osez pas vous lancer ? On vous briefe sur le no bra !
Pendant les confinements, de nombreuses femmes ont laissé leur soutien-gorge au fond de leurs tiroirs et n’en ont pas reporté après, habituées au confort d’un quotidien sans maintien. Vous êtes tentée de sauter le pas mais hésitez à rendre sa liberté à votre poitrine ? On vous parle des bienfaits et des limites du no bra.
Aucune étude scientifique n’a démontré qu’un soutien-gorge permettait de lutter contre les lois de la gravité. Ce n’est pas parce que vous en portez un chaque jour que vous garderez une poitrine ferme et tonique toute votre vie. Au contraire, car l’enfermer dans un sous-vêtement rend vos ligaments de Cooper, ces tissus très fragiles qui la soutiennent avec la peau, feignants. Non sollicités, ils ont tendance à s’atrophier tandis que la pesanteur, qui s’exerce sur eux quand vous ne portez pas de lingerie, les oblige à se renforcer. Vos pectoraux doivent également se mettre au travail, résultat : votre poitrine se raffermit. Un premier très bon point pour le no bra.
Si lorsque vous rentrez à la maison après une longue journée, vous n’avez qu’une envie : retirer votre lingerie et qu’elle a laissé des marques sur votre peau, c’est qu’elle ne vous veut pas que du bien. Un soutien-gorge qui comprime votre poitrine empêche votre lymphe, dont le rôle est d’éliminer les toxines, ainsi que votre sang de circuler correctement. Vos cellules sont moins bien oxygénées et vous perdez en énergie. En laissant votre buste respirer, vous rendez donc service à votre corps tout entier !
Vous l’avez peut-être déjà remarqué : un soutien-gorge trop serré ou conçu dans une matière qui n’a pas la propriété d’évacuer l’humidité fait transpirer davantage. Des bactéries peuvent alors venir s’installer et se développer à l’intérieur du tissu, ce qui augmente le risque, particulièrement chez les peaux sensibles, de se retrouver avec des allergies. Aucune chance que ça vous arrive si vous décidez de vous dispenser de soutien-gorge.
Si renoncer au soutien-gorge pour la vie de tous les jours est un geste santé et beauté, se priver de maintien en pratiquant une activité physique est vivement déconseillé. En effet, la poitrine, dépourvue de muscles, a besoin d’être protégée des chocs répétés qu’elle subit. Pendant une séance de course à pied par exemple, vos seins se déplacent verticalement de plusieurs centimètres. Sans l’aide d’une brassière de sport, qui réduit presque de moitié les impacts, vos ligaments de Cooper finissent par s’étirer, provoquant un affaissement, une déformation et une perte de fermeté de votre poitrine. Or il est malheureusement impossible de réparer ces dégâts.
Pour les prévenir et les limiter, il suffit de porter un soutien-gorge spécial et parfaitement adapté. Vous n’êtes pas équipée en lingerie sportive ou n’avez pas renouvelé la vôtre depuis un paquet d’années ? Rassurez-vous, le confort des brassières Kalenji est au rendez-vous. Matières douces, absence d’armatures pour ne pas blesser ou comprimer et de coutures dans les bonnets afin d’éviter les irritations, bretelles rembourrées et larges pour bien répartir le poids des seins… Si vous avez connu les brassières qui serrent, nos modèles vont vous réconcilier avec la lingerie sportive. On vous donne un petit coup de pouce pour choisir votre future alliée par ici.
Un soutien-gorge pour le sport mais pas que !
Vous menez une vie à 100 à l’heure ? Gardez le no bra pour les moments plus tranquilles à la maison et pensez à enfiler votre brassière de sport les jours où vous savez que vous risquez de courir après votre bus, train ou métro.
Contrairement aux idées reçues, le no bra n’est pas réservé aux petits bonnets. Beaucoup d’adeptes affichent d’ailleurs de généreux décolletés. L’essentiel est de se sentir bien, à l’aise avec son corps et sa poitrine en mouvement. En revanche, dans certains cas très particuliers, le port permanent (excepté la nuit bien sûr) d’un soutien-gorge reste indiqué. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin avant de dire définitivement adieu à ce sous-vêtement !